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Barcelone-Juventus : le choc de la phase de poules

Barcelone-Juventus : le choc de la phase de poules

Barcelone a perdu Neymar et la Juventus a laissé partir Leonardo Bonucci. Match nul ? Avec le départ de son meilleur défenseur et premier relanceur, c’est en effet d’un vrai pilier que le club turinois est privé, même si le riche effectif de Massimiliano Allegri lui offre des solutions.

Le dernier Barcelone-Juventus, en quart de finale retour de la précédente Ligue des Champions, Bonucci l’avait abordé plein de confiance, promettant qu’une remontada comme celle que venait de subir le Paris SG « n’arriverait jamais à un club italien ».

Cette assurance, parfois à la limite de la morgue, a longtemps été l’une des marques de fabrique de Bonucci. Mais en l’occurrence, il ne se trompait pas et la Juve avait tranquillement contrôlé le Barça, 0-0 après le 3-0 de l’aller.

Il y avait alors, sur la pelouse du Camp Nou, Bonucci et ses vieux compères, Buffon, Barzagli et Chiellini. Cinq mois plus tard, le décor est le même mais Bonucci l’a quitté, après avoir choisi de passer de la Juve à l’AC Milan cet été.

Pour l’instant, l’absence de « Leo » ne se fait pas particulièrement sentir, les Turinois ayant remporté leurs trois premiers matches de Serie A sans grande difficulté.

Mais « on concède un peu trop d’occasions », a reconnu Allegri, interrogé sur les 26 tirs subis en trois matches par les bianconeri, contre 11 la saison dernière au même point de passage. Un effet du départ de Bonucci ?

Pas vraiment, si l’on en croit Mehdi Benatia, auteur d’un excellent début de saison en charnière et qui pourrait être titulaire mardi en Catalogne.

– Rugani dans l’ombre –

« J’ai beaucoup d’estime pour Leonardo, qui est un très grand joueur. Mais ce qu’il a fait à la Juve, il le doit aussi à Barzagli, Chiellini, Buffon, Lichtsteiner et tous les autres », a déclaré le Marocain, après la victoire face au Chievo Vérone samedi (3-0).

« Dani Alves aussi est parti, et lui aussi était important. Il y a eu des changements et c’est normal qu’il y ait une période de réglage. Mais on a bien débuté la saison », a-t-il ajouté.

Il faut dire que si le profil de défenseur-relanceur de Bonucci le rend difficile à remplacer, Allegri n’est pas vraiment privé de solutions.

Le départ de Bonucci condamne a priori les systèmes à trois défenseurs, mais la Juve était déjà passée à quatre derrière en fin de saison dernière. Dans ce cadre, la charnière la plus évidente est Chiellini-Barzagli et elle pourrait être alignée au Camp Nou si Chiellini est suffisamment remis de sa blessure au mollet.

Benatia est donc une autre option, comme le jeune Rugani, qui a patiemment appris les bases du métier depuis deux saison dans l’ombre des trois totems qu’étaient Bonucci, Barzagli et Chiellini.

Et en fin de mercato, les Turinois ont offert encore un peu plus de souplesse à leur entraîneur avec l’ajout d’un défenseur supplémentaire, le champion du monde allemand Howedes, aussi à l’aise dans l’axe que sur les côtés de la défense.

Bonucci n’est plus là et il manque. Mais la défense de la Juventus n’est pas précisément dépeuplée.

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