Mohamed Benmeradi a affirmé que les opérations d’importation sont très souvent « suspectes ». « Les opérations d’importation, je ne veux pas jeter un pavé dans la marre, mais très souvent, elles sont suspectes », a affirmé le ministre du Commerce, ce lundi 25 décembre, lors d’un panel sur le commerce au ¨Palais des expositions.

« Nous sommes certains qu’il y a un phénomène de surfacturation. Je ne peux pas vous dire quel est son niveau. Nous travaillons avec les associations internationales pour maîtriser un peu l’ampleur de ce phénomène et les moyens de lutter contre. Mais aujourd’hui, très souvent, les importations servent à faire des transferts beaucoup plus qu’à approvisionner l’économie nationale. Et ça, je le dis et je l’assume très fortement », a expliqué M. Benmeradi.

Lors de la même rencontre, Mohamed Benmeradi a justifié l’arrêt de l’importation de véhicules par la naissance d’une industrie automobile locale. Mais les taux d’intégration des usines de montage de véhicules déjà installées dans le pays étant faibles. Les coûts d’importation des intrants « resteront très importants dans la balance des paiements de l’année prochaine », selon M. Benmeradi.