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Bras de fer Tebboune – Haddad : l’UGTA fait un pas en arrière

Bras de fer Tebboune – Haddad : l’UGTA fait un pas en arrière

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L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) fait machine arrière dans le bras qui l’oppose au premier ministre Abdelmadjid Tebboune en raison de l’affaire Ali Haddad.  Dans un communiqué rendu public, ce lundi 24 juillet et portant le sceau du secrétariat national de la Centrale syndicale sans la signature du Secrétaire général Abdelmadjid Sidi Said, l’UGTA réitère son soutien au président Abdelaziz Bouteflika et surtout son attachement au Pacte national économique et social.

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« Nous avons cautionné, soutenu et défendu son projet civilisationnel. Nous sommes attachés à sa démarche avant-gardiste et à ses orientations exemplaires. Le Pacte national économique et social en est la parfaite illustration. Nous avons adopté avec fierté ses idées (de Bouteflika, NDLR) et fait la promotion en Algérie et à l’étranger. Nous continuons à croire en l’homme de la fidélité, de la stabilité et de la garantie de la sûreté. Comment ne peut-il pas l’être, lui qui a fait de la Réconciliation nationale une voie et une approche, suivies dans le monde entier », est-il écrit dans ce communiqué portant l’entête du département organique.

La première partie du texte publié ce lundi rappelle « le combat et les sacrifices » de l’UGTA de « Aissat Idir à Abdelhak Benhamouda ». « L’objectif de L’UGTA sera toujours la libération de l’Algérie, la construction de la patrie et la défense de sa stabilité, quelles que soient les difficultés, les complots et les calomnies », est-il encore mentionné.

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Un discours qui rompt avec la déclaration, signée avec des organisations patronales le 18 juillet 2017, dans laquelle Abdelmadjid Sidi Said, Ali Haddad et d’autres patrons ont dénoncé « le traitement réservé » au président du FCE (Forum des chefs d’entreprises) par le Premier ministre, le samedi 15 juillet, à l’École supérieure de la sécurité sociale à Alger. Ce jour-là, Ali Haddad avait été prié de quitter la salle avant l’entrée d’Abdelmadjid Tebboune pour assister à une cérémonie de remise de diplômes.

Pour l’UGTA et les organisations patronales, ce geste de Tebboune envers Haddad avait « indéniablement » porté « préjudice » au Pacte économique et social.

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Le communiqué de ce lundi 24 juillet ne cite pas le Premier ministre et ne fait aucune mention de « l’incident » de l’École supérieure de la sécurité sociale mais paraît exprimer une reculade de l’UGTA par rapport à l’offensive contre Abdelmadjid Tebboune.

Cela ressemble aussi à un acte de « renouvellement » d’allégeance au chef de l’État qui pourrait annoncer des changements importants à la Maison du Peuple du 1er mai.

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