search-form-close
Le FCE et l’UGTA dénoncent le « traitement réservé » à Ali Haddad

Le FCE et l’UGTA dénoncent le « traitement réservé » à Ali Haddad

Facebook - Forum des Chefs d’Entreprise

Le FCE, l’UGTA et sept autres organisations patronales signataires du Pacte national économique et social de croissance ont dénoncé, ce mardi 18 juillet, le « traitement réservé » à Ali Haddad par le premier ministre Abdelmadjid Tebboune samedi à l’École supérieure de la sécurité sociale.

Ces organisations, réunies ce matin à l’hôtel Aurassi, ont exprimé, dans un communiqué, leurs inquiétudes et renouvelé leur disponibilité pour le dialogue avec le gouvernement.

« Les signataires du Pacte national économique et social de croissance, UGTA, FCE, CNPA, CIPA, CAP, UNI, CGP-BTPH, AGEA, expriment leur vive préoccupation après le traitement réservé au président du FCE, Monsieur Ali Haddad, le samedi 15 juillet 2017 à l’Institut supérieur de la Sécurité sociale », selon le communiqué, signé par l’UGTA et huit organisations patronales, réunies ce mardi à l’hôtel Aurassi.

Pour les signataires, le geste de Tebboune, qui ordonné à ce que Haddad n’assiste pas à la cérémonie de remise de diplômes qu’il devait présider, a « indéniablement » porté « préjudice » au Pacte économique et social.

| LIRE AUSSI : Quand Ali Haddad devient persona non grata

« La sagesse et la sérénité nous commandent de ne pas y voir, pour l’instant, un coup de canif au consensus douloureusement construit et qui porte, par le geste de Monsieur le Premier ministre, indéniablement préjudice à l’esprit et la lettre du Pacte national économique et social de croissance, moment fondamental de la consécration de la culture du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux », écrivent-ils.

Ils estiment que « ce dialogue, fruit de la confiance entre tous les partenaires, initié et porté par son Excellence Monsieur le président de la République, vient d’être entaché par un acte difficilement admissible ».

Le FCE, l’UGTA et les autres organisations patronales affirment qu’ils restent « cependant convaincus, que seul le dialogue peut assurer et assurera encore et pour toujours, en Algérie, la paix et la stabilité sociale ».

« Cependant, malgré cet aléa, nous restons déterminés à poursuivre le dialogue social, dans le respect mutuel au service du développement économique et social initié par le programme de Monsieur le président de la République », assurent-ils.

Haddad, Sidi Said et les présidents des autres organisations patronales renouvellent leur « engagement sans faille à agir pour traduire dans la réalité nos engagements contenus dans le Pacte, et exprimons par la même notre attachement indéfectible et notre fidélité totale à la seule personne du Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika ».

  • Les derniers articles

close