search-form-close
Bruxelles critique le protectionnisme de l’Algérie

Bruxelles critique le protectionnisme de l’Algérie

Afin d’augmenter sa production locale « dans un contexte de dégradation de son compte courant et de sa balance commerciale« , l’Algérie a mis en place deux nouvelles mesures protectionnistes en 2016, indique la Commission européenne dans son rapport annuel sur les obstacles au commerce et à l’investissement.

Elle déplore la mise en place d’un nouveau régime de licences d’importation pour quatre catégories de produits en 2016 (véhicules, ciment, barres d’armature et fils métalliques).

Seulement 57.000 permis ont été délivrés en 2016 pour les exportations d’automobile en provenance de l’Union européenne, relève le rapport. « Ceci a porté un coup sévère aux exportateurs européens« ,  note l’institution européenne.

| LIRE AUSSI : Acier : les stocks s’accumulent en Europe à cause des licences algériennes

En outre, l’Algérie a continué à recourir en 2016 aux politiques de relocalisation industrielle adoptées dans la loi de finances de 2015, avec la mise en place d’un crédit à la consommation visant à encourager l’achat de produits fabriqués ou assemblés localement.

Si l’Union européenne dit avoir soulevé ces questions dans le cadre de l’accord d’association, l’Algérie demeure « réticente à l’idée de modifier ses politiques de restrictions commerciales« . Ce qui contribue « également à l’absence d’avancées dans ses négociations d’adhésion à l’OMC« , conclut la Commission européenne.

| LIRE AUSSI : EXCLUSIF. Pascal Lamy, ex-directeur de l’OMC : « Un jour, il faudra que l’Algérie entre dans le monde d’aujourd’hui »

  • Les derniers articles

close