Deux cadavres ont été découverts samedi 4 juin dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie de retour de Barcelone. Les deux jeunes ont trouvé la mort dans des circonstances tragiques en tentant d’émigrer clandestinement en Europe.

Leurs corps ont été découverts tôt dans la matinée de samedi 4 juin dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie stationné sur l’aérodrome international d’Alger. Ce drame a suscité une vague d’émoi chez les Algériens et des interrogations sur la façon avec laquelle ils ont pu se faufiler jusqu’à se cacher dans le train d’atterrissage de l’avion d’Air Algérie, alors que l’aéroport d’Alger figure parmi les aéroports les plus sécurisés au monde.

Moins d’une semaine après cette affaire, les sanctions sont tombées, ce mardi 7 juin, touchant des hauts responsables de la Police des frontières à la DGSN et à l’Aéroport d’Alger.

Le patron de la PAF limogé

Selon la chaîne Al Hayat TV, il a été mis fin aux fonctions du directeur de la Police des frontières (PAF) à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ainsi que son adjoint.

Le directeur de la Police des frontières de l’aéroport d’Alger a également été démis de ses fonctions, a ajouté Al Hayat TV. Des décisions de limogeage ont également concerné des responsables en charge de la sécurité et du contrôle à l’aéroport d’Alger.

La découverte des deux cadavres dans l’avion d’Air Algérie à l’aéroport d’Alger repose la question de la sûreté dans les aéroports algériens notamment sur le volet de contrôle des accès au tarmac, alors qu’un dispositif policier conséquent est déployé à l’intérieur et autour de l’aéroport.

En mars dernier, un adolescent de 16 ans a réussi à déjouer les contrôles de l’aéroport de Constantine pour s’introduire dans la soute à bagages d’un avion d’Air Algérie en partance vers Paris.

L’adolescent a eu la vie sauve et a pu voyager malgré les risques sur sa vie, dans un endroit où l’oxygène manque, et où les températures deviennent glaciales en haute altitude. Suite à cet incident qui aurait pu être fatal, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a suspendu temporairement 4 officiers de la Police des frontières.