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Club des Pins : que cache le bras de fer entre Melzi et la Gendarmerie ?

Club des Pins : que cache le bras de fer entre Melzi et la Gendarmerie ?

Les résidents de Morreti et de Club des Pins ont reçu, le 18 mai, un courrier de la société qui gère les deux résidences d’État, sur une enquête en cours de la Gendarmerie nationale. « Ce genre d’agissements ne peut être toléré qu’après présentation d’un ordre de mission justifiant l’enquête et d’une perquisition ordonnée par la justice », dénonce la direction du Club des Pins, qui recommande aux locataires de « ne pas répondre à ce genre d’agissements ».

Ce comportement est inédit : le directeur d’une entreprise publique chargée de gérer des résidences appartenant à l’État qui entrave le travail de la gendarmerie.

En fait, selon nos informations, le bras de fer entre Hamid Melzi est la Gendarmerie n’est pas nouveau. Il y a six mois, le très puissant patron des résidences d’État avait obtenu la mutation du colonel de la Gendarmerie de la zone. Le haut gradé a été muté à Blida.

Mais rapidement, les tensions entre les deux parties ont refait surface. La Gendarmerie enquêterait, selon nos sources, sur des affaires liées à des sous-locations et des trafics au sein de la résidence d’État, particulièrement Moretti. Ce qui semble déplaire à Melzi. Se sent-il directement visé par ces enquêtes ? Cherche-t-il à protéger des personnes qui pourraient être mises en cause par l’enquête des gendarmes ?

Une chose est sûre : les gendarmes n’ont pas pris l’initiative d’enquêter clandestinement. Les deux résidences sont occupées par des personnalités importantes ou qui bénéficient souvent de protection en haut lieu. Aucun responsable de la Gendarmerie n’aurait pris l’initiative d’enquêter sans un but précis.

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