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Coronavirus : 13 pharmaciens contaminés, le Snapo pointe le manque de moyens de protection

Coronavirus : 13 pharmaciens contaminés, le Snapo pointe le manque de moyens de protection

13 pharmaciens d’officines sont déclarés officiellement infectés par le coronavirus dans plusieurs wilayas du pays : Alger, Blida, Laghouat, Tizi Ouzou, Mostaghanem et Ain Defla, a annoncé jeudi soir le président du syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo), Messaoud Belambri.

« Dix pharmaciens ont été atteints dans le cadre de l’exercice de profession, deux ont été infectés dans un cadre familial et le treizième a été contaminé à l’étranger », détaille M. Belambri, qui pointe le manque de moyens de protection contre le coronavirus Covid-19.

« La seule mesure de précaution et de protection que nous avons prise c’est la distance de un mètre avec nos clients par rapport au comptoir. Nous ne disposons pas d’autres moyens. Il y a un déficit en matière de masques. Les bavettes sont en manque et il faut les changer 3 à 4 fois par jour et certains de nos pharmaciens ont même dû recourir à se protéger avec des bavettes artisanales », ajoute M. Belambri.

Pour lui, « ce sont les risques du métier. Nous sommes particulièrement exposés, car nous recevons des citoyens à longueur de journée au niveau de nos officines ».

C’est d’ailleurs en raison de ce risque que les médecins « ont fermé leur cabinets de peur d’être contaminés », remarque-t-il, en soulignant que les pharmaciens ont maintenu leurs activités.

« Nous malheureusement, nous avons maintenu nos officines ouvertes, nous faisons y compris des gardes de nuit, nous assurons une présence permanente dans nos officines en dépit du déficit en matière de transport et malgré les difficultés liées aux autorisations qu’on n’arrive pas à régler dans plusieurs wilayas à l’instar de Constantine et d’Alger », se plaint le président du Snapo.

Il affirme que « l’instruction du premier ministre qui dit que les professionnels de santé doivent juste présenter leur carte professionnelle pour passer, n’est pas respectée ». « Beaucoup d’agents de police n’appliquent pas l’instruction du premier ministre. Les pharmaciens qui reviennent de leur garde sont inquiétés. Ils leurs saisissent leurs papiers, les cartes grises de leurs véhicules et leurs permis », affirme-t-il.

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