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Coronavirus : les masques chirurgicaux sont « lavables et réutilisables »

Coronavirus : les masques chirurgicaux sont « lavables et réutilisables »

Les masques chirurgicaux vendus en grandes surfaces et en parapharmacie en France sont réutilisables après dix lavages, affirme ce mardi UFC-Que Choisir, l’association française de défense des consommateurs.

Depuis le début de la pandémie du coronavirus, les masques chirurgicaux ont été présentés comme étant jetables, destinés à un usage unique d’une durée de quatre heures environ. Cependant, un test effectué sur trois modèles disponibles dans les grandes surfaces et parapharmacies françaises aurait démontré que les masques « conservent de très bonnes capacités de filtration après 10 lavages en machine à 60 °C », affirme UFC-Que Choisir.

« Les masques restent également suffisamment respirables pour être portés plusieurs heures sans trop d’inconfort », précise l’association, ajoutant qu’ « au final, même en ayant subi plusieurs cycles de lavage, ils sont bien au-dessus des exigences minimales des masques en tissu portant la garantie filtration officielle Afnor/DGA qui nous ont servi de référence ».

« À l’état neuf, les 3 masques arrêtaient plus de 98 % des particules de plus de 3 µm, soit bien au-delà des 90 % des masques en tissu les plus filtrants, notre point de repère », explique UFC-Que choisir. « Après 10 lavages, et autant de passages au sèche-linge et de repassages doux au plus faible réglage du fer, leurs capacités de filtration se sont maintenues à un niveau suffisant pour un usage grad public : 100 % pour l’un des chirurgicaux, 90 % pour le second et 98 % pour le masque de confort », fait savoir l’association.

« Contrairement aux consignes officielles, la réutilisation des masques chirurgicaux pour un usage non médical est donc envisageable sans compromettre leurs performances, y compris après passage au lave-linge. Ils se hissent au niveau des masques en tissu lavables 10 fois, tout en étant nettement moins coûteux à l’unité », souligne UFC-Que Choisir, qui estime qu’il s’agit d’une « bonne nouvelle pour le porte-monnaie et la planète ».

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