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Corruption en Algérie, aéroport d’Alger, Macron-Brigitte, ALC : 4 infos à retenir

Bonsoir chers lecteurs. Voici 4 infos à retenir ce lundi soir, en Algérie et dans le monde. Bonne lecture

Aéroport d’Alger : une passagère arrêtée avec des boîtes de médicaments

Une passagère à destination de Douala au Cameroun a été arrêtée par la Police des airs et des frontières de l’aéroport d’Alger après la découverte dans ses bagages d’une quantité importante de médicaments destinés à la contrebande.

Cette « ressortissante africaine s’apprêtait à voyager à bord d’un avion à destination de l’aéroport de Douala, et tentait de faire passer clandestinement 1.312 boîtes de médicaments destinés au traitement de maladies chroniques, en les dissimulant dans ses bagages », a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale.

L’enquête qui a suivi a permis aux policiers de démanteler un réseau criminel spécialisé dans la contrebande internationale de médicaments. Sept personnes, dont cinq de nationalité étrangère et deux en situation irrégulière en Algérie, ont été arrêtées.

Les perquisitions effectuées ont permis la saisie de 8.913 boites de médicaments destinés au traitement des maladies chroniques, des faux billets, 410.000 dinars provenant des activités criminelles, et 100 euros recouverts de « substances inconnues, utilisées à des fins d’escroquerie », selon la même source.

Emmanuel Macron « giflé » par sa femme Brigitte

La scène a fait le tour du monde. Elle s’est déroulée à l’arrivée du couple présidentiel français au Vietnam pour une visite de travail. Au moment où la porte de l’avion s’ouvre, on voit Brigitte Macron infliger une gifle à son mari, le président Emmanuel Macron.

Les images sont rapidement devenues virales sur les réseaux sociaux et chacun a donné sa propre explication.

L’Élysée a tenté d’éteindre la polémique en invoquant dans un premier temps une vidéo retouchée par l’IA, avant de reconnaître que la scène est bien réelle. Il s’agissait d’un « moment où le président et son épouse décompressaient une ultime fois avant le début du voyage », a commenté l’Élysée alors que le président Macron a démenti une « scène de ménage ».

Lutte anti-corruption en Algérie : des entreprises, de l’immobilier et des bijoux de valeur récupérés

L’Algérie a lancé une vaste opération mains propres pour lutter contre la grande corruption qui a proliféré sous le règne du défunt président Abdelaziz Bouteflika (1999-2019).

De nombreux hauts responsables politiques et des hommes d’affaires ont été arrêtés et jetés en prison, leurs biens et leurs entreprises confisqués par l’État. Une vaste opération de récupération des fonds détournés a été lancée.

Ce lundi, le directeur des Domaines, le Directeur général du Domaine national, Abderrahmane Kheddi a indiqué dans un entretien à la Radio algérienne que 139 unités industrielles confisquées dans le cadre de la lutte anticorruption ont été transférée à des institutions publiques, suite aux décisions judiciaires définitives y afférentes.

Il a dit que de nombreux biens immobiliers ont été récupérés et que les bijoux de valeur confisqués ont été déposés auprès de la Banque d’Algérie.

Algérie : ALC lance un emprunt obligataire de 3 milliards de dinars

Arab Leasing Corporation (ALC) a annoncé ce lundi 26 mai le lancement de son troisième emprunt obligataire d’un montant de 3 milliards de dinars qui est réservé « exclusivement aux investisseurs professionnels. »

Cette opération porte sur « 300.000 obligations ordinaires d’une valeur nominale de 10 000 DA, avec une maturité de 5 ans et un coupon annuel fixe de 5,65 % », a précisé ALC qui est la première société de leasing en Algérie. Les titres seront cotés sur le marché dédié aux investisseurs professionnels de la Bourse d’Alger.

Avec cet emprunt obligataire, ALC affirme sa volonté de « diversifier ses sources de financement et de renforcer son modèle économique ». La société assure que les fonds levés « serviront exclusivement à refinancer les opérations de crédit-bail, contribuant à améliorer l’adéquation entre les ressources de long terme de l’entreprise et la durée de ses emplois. »

Lors de cette journée d’information, les dirigeants d’ALC ont présenté les objectifs de l’opération et ont répondu aux questions des représentants de la presse économique, des investisseurs institutionnels et des parties prenantes du secteur financier.

ALC est détenu par ABC Bank Algeria (46,36 %), CNEP Banque (31 %), Taic (18 %) et des capitaux privés (4,64 %).

« Cet emprunt obligataire constitue une étape majeure dans notre stratégie de croissance. Il renforce notre solidité financière et confirme notre rôle moteur dans le financement des entreprises algériennes », a déclaré Abdelhakim Djebarni, DG de l’ALC, cité dans le communiqué.

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