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Crise à l’APN : Said Bouhadja contre-attaque

Crise à l’APN : Said Bouhadja contre-attaque

Au lendemain de la nouvelle offensive des chefs des groupes parlementaires qui ont notamment rejeté toute idée de médiation dans le conflit, le président de l’APN estime qu’il serait impossible pour lui d’obéir à une action illégale. Entretien.

La majorité parlementaire refusent toute médiation dans le conflit. Quel est votre commentaire ?

La majorité est avec moi. Ceux qui refusent la médiation constituent une infime minorité. Quant aux députés, les vrais, ils sont sur le terrain, ils veulent la reprise des travaux de l’APN parce qu’ils ont compris que l’action menée contre moi est infondée sur le plan légal. Il est impossible pour moi de répondre à une action illégale, illégitime.

Je saisis, d’ailleurs, cette occasion que vous m’offrez pour appeler les députés à la raison, pour l’intérêt du pays et la crédibilité de ses institutions aux yeux de l’opinion internationale. Je suis avec les lois de la République. L’Algérie, grâce au Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, dispose d’un arsenal juridique fort. J’invite tout le monde à respecter ces lois.

Est-ce que vous avez été approché par les députés de la majorité ?

Oui, je suis en contact avec la majorité des députés de l’alliance. Contrairement à ce qui se dit, ces derniers n’ont pas signé pour mon départ. La priorité consiste en la reprise des travaux de l’APN, d’autant plus que nous sommes à la veille d’un événement politique important, qui est l’élection présidentielle. Je serai disposé peut-être à dialoguer avec ceux qui ont émis des reproches concernant ma gestion mais après le dégel des travaux de l’APN.

Justement, certains au sein de l’Alliance doutent de votre allégeance au président de la République…

Vous me donnez l’occasion pour dire que l’alliance a été déviée de ses objectifs. J’étais moi-même partenaire au sein de cette alliance fondée en 2004 entre le RND, le MSP et le mouvement de redressement du FLN sous la direction de Abdelaziz Belkhdem.

J’avais pris part à cette alliance en ma qualité de coordinateur par intérim du mouvement de redressement. Nous avions quoi comme objectifs à l’époque ?  Nous avions donné naissance à cette alliance pour soutenir le président Abdelaziz Bouteflika et pour faciliter la promulgation des lois politiques au niveau du Parlement.

Trouvez-vous logique qu’on veuille aujourd’hui déstabiliser une personnalité qui a toujours soutenu le président ? Il se trouve que je suis une partie importante et fondamentale pour les prochaines élections. Pourquoi recourir à ces méthode précaires et illégales pour me destituer à quelques mois des présidentielles ?


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