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Crise au FFS : le premier secrétaire accuse des « officines du pouvoir »

Crise au FFS : le premier secrétaire accuse des « officines du pouvoir »

Le premier secrétaire du FFS, Hakim Bellahcel, a accusé ce samedi 20 avril des « officine du pouvoir » de mener un travail de sape au sein du parti dans l’objectif de le neutraliser. « Si notre parti fait l’objet aujourd’hui, d’une campagne de sape savamment orchestrée, c’est justement pour le neutraliser et le contraindre à s’affairer dans ses « problèmes internes » », écrit Belahcel dans une lettre adressée aux militants.

« Les officines du pouvoir ne veulent pas et ne souhaitent pas faire face à un FFS percutant et entreprenant. Elles s’ingénient depuis des mois maintenant à conspirer contre lui pour lui faire payer ses positions radicales et courageuses », estime-t-il.

Cette sortie du premier secrétaire, soutenu par Ali Laskri mais contestée une partie des militants, intervient au lendemain d’incidents survenus au siège du parti. Des militants présumés proches d’Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle, ont investi jeudi en soirée le siège du parti pour s’attaquer à ceux qui se sont « imposés » comme nouvelle direction, parmi lesquels deux membres de l’instance présidentielle.

Deux ailes, l’une menée par Mohand Amokrane Chérifi et Ali Laskri, et l’autre autour de Hayat Tayati et Sofiane Chioukh, se disputent la direction en s’accusant mutuellement de violer les textes du parti. Une guerre qui cache des velléités de contrôler l’appareil.

« Encore une fois je vous rappelle mon engagement à déployer toute mon énergie afin de rassembler la famille du FFS en tenant compte des orientations de l’instance présidentielle. J’ai la profonde conviction que nous pouvons dépasser cette situation avec l’apport sincère et effectif des dignes militants du Front des forces socialistes. Si j’ai renoncé à ma démission, c’est parce que je ne pouvais pas être réfractaire aux multiples sollicitations des cadres et militants de notre cher parti. Mon amour pour le parti et mes convictions m’empêchent de me dérober tel un lâche, alors que l’historique citadelle de la résistance contre la dictature est plus que jamais en danger », écrit Belahcel dans sa lettre.

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