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Décès de Hakim Debazzi : le FFS réclame la vérité

Décès de Hakim Debazzi : le FFS réclame la vérité

Le Front des forces socialistes (FFS) a réagi ce vendredi au décès dimanche à la prison de Koléa (Tipaza) de l’activiste Hakim Debbazi, en dénonçant une « grave violation des droits de l’homme ».

« L’opinion publique nationale a été récemment secouée par la mort du détenu d’opinion, Hakim Debbazi qui était en détention provisoire à la prison de Koléa en raison de ses opinions politiques qu’il a exprimées sur les réseaux sociaux », a déclaré le premier secrétaire national du FFS Youcef Aouchiche lors d’une rencontre sur les luttes ouvrières et bataille pour la liberté de la presse en Algérie, organisée par le parti à Alger.

« Ce qui s’est passé est totalement inacceptable sous quelque circonstance ou justification que ce soit », a estimé M. Aouchiche qui a dénoncé au nom du FFS une « grave violation des droits de l’homme et de la dignité » ainsi que le « silence et l’indifférence officiels sur cette question. »

Le FFS, par la voix de son premier secrétaire national, joint sa voix à celles qui réclament l’ouverture d’une enquête sur le décès de Hakim Debbazi qui était connu pour son engagement dans le Hirak.

Il « exige une enquête urgente pour dévoiler les faits sur cet incident tragique ». Il réclame que « toutes les explications soient fournies à sa famille et à l’opinion publique à ce sujet. »

M. Aouchiche estime que le « recours arbitraire et répété à la détention provisoire, en particulier dans les affaires d’opinion, et en faire une règle judiciaire au lieu d’une exception sans aucune base légale est une violation flagrante des droits de l’homme et doit cesser immédiatement. »

Les indicateurs économiques et sociaux au rouge

« Des violations aussi graves saperaient les fragiles manifestations de la confiance populaire et alimenteraient l’extrémisme au sein de la société, ce qui ne serait dans l’intérêt de personne », met en garde le premier secrétaire national du FFS.

Au plan politique, Youcef Aouchiche a souligné que la situation en Algérie est marquée par « l’incertitude et la stagnation politiques, la détérioration des indicateurs économiques, et l’inquiétude populaire croissante, qui s’est aggravée avec le recours par le pouvoir à la répression des libertés et à la violation des droits, à la fermeture de tous les espaces politiques, syndicaux et associatifs, et à la confiscation de leur droit d’expression et de participation à façonner l’avenir du pays ».

Il ajoute que les indicateurs économiques et sociaux « virent au rouge » et souligne que les Algériennes et les Algériens sont confrontés à une « hausse sans précédent des prix des produits de base, notamment alimentaires, qui ont atteint des niveaux records et sont totalement déraisonnables, voire inacceptables, coïncidant avec les phénomènes de pénurie aiguë et de spéculation qui accompagnent la scène nationale, ce qui a aggravé l’impact de la crise. »

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