
L’information est rapportée par des médias marocains qui reprochent au président Kaïs Saïed de signifier son niet à un rapprochement entre Tunis et Rabat.
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Les deux capitales se sont brouillées en 2022 après l’accueil à Tunis du président de la République sahraouie Brahim Ghali, invité par la Commission africaine à assister au sommet Japon-Afrique (Ticad).
Les deux pays avaient notamment procédé au rappel de leurs ambassadeurs respectifs.
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Dans le même temps, l’entente entre la Tunisie et l’Algérie s’est considérablement renforcée. En avril 2024, un sommet tripartite a réuni à Tunis les dirigeants algérien, tunisien et libyen dans le cadre d’une initiative lancée par le président Abdelmadjid Tebboune pour la mise en place d’une nouvelle entité pour l’action maghrébine commune.
Tunis – Maroc : Kaïs Saïed reste droit dans ses bottes
Trois ans après la brouille entre Rabat et Tunis, Mohammed VI semble regretter, mais pas Kaïs Saïed. Selon le site marocain Hespress, le président tunisien a signifié un niet catégorique à une initiative interne visant à aplanir les choses avec le Maroc.
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Citant des sources tunisiennes, le journal marocain soutient que des personnalités tunisiennes auraient saisi la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères, proposant une médiation afin de ramener la relation entre le Maroc et la Tunisie à son « cours naturel ».
Selon la même source, les juristes, politiques et universitaires auteurs de l’initiative assurent que la présidence tunisienne a complètement ignoré leur appel et n’a donné aucune réponse à leur sollicitation.
« La position actuelle du président tunisien et son refus de répondre à ces appels constituent un obstacle au rétablissement du dynamisme des relations avec le Maroc », auraient déclaré ces personnalités, dont le journal marocain ne précise pas l’identité.