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Devises : le marché parallèle plombé par les dernières mesures sur les importations

Devises : le marché parallèle plombé par les dernières mesures sur les importations

Le marché parallèle des devises connaît depuis plusieurs jours une situation paradoxale. L’euro est proche de ses sommets historiques : il s’échange entre 202,50 et 203 dinars ce dimanche. Mais si les vendeurs sont présents, les acheteurs se font rares.

Les importateurs, qui animaient le marché par le passé, l’ont déserté. « Il n’y a pas de demandes. Les importateurs n’achètent plus », confirme un intervenant sur le marché parallèle.

Le changement est intervenu avec l’annonce de la dernière mesure de la Banque d’Algérie sur les importations. Le texte fixant les nouvelles conditions de domiciliation des opérations d’importation des biens destinés à la revente en l’état est entré en vigueur le 21 octobreCes nouvelles dispositions rendent, désormais, obligatoire la domiciliation de toutes les importations relevant de la revente en l’état, et ce, préalablement à toute expédition des marchandises à destination du territoire douanier algérien.

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Il est également exigé de constituer une provision financière préalable, couvrant 120% du montant de l’importation au moment de la domiciliation, devant intervenir au moins 30 jours avant l’expédition des marchandises.

C’est justement ce dernier point qui est à l’origine de la nouvelle situation de blocage sur le marché parallèle. Habituellement, les importateurs font appel au marché parallèle pour payer une partie de leurs achats à l’étranger, l’autre partie étant payée via les domiciliations bancaires.

Or, depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle mesure, les « domiciliations ont fortement chuté, surtout celles émanant de petits importateurs », explique notre source.

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