Lynda Hanna
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Le dollar US poursuit sa baisse face au dinar algérien sur le marché officiel. La monnaie américaine a enregistré ce lundi 16 juin son plus bas taux face au dinar depuis septembre 2020. Au change parallèle, le billet vert ainsi que l’euro se maintiennent en revanche à des niveaux élevés.
Selon le tableau des cotations quotidiennes de la Banque d’Algérie, le dollar valait ce lundi matin 129,92 dinars. C’est son plus bas niveau depuis près de cinq ans. Cette baisse survient dans le sillage de la chute continue du billet vert face à l’euro. Ce lundi, un euro vaut 1,19 dollar sur les marchés mondiaux.
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Au taux de change de la Banque d’Algérie, la monnaie unique européenne est stable. Elle vaut ce lundi 150,26 dinars algériens pour un euro.
Le dollar chute face à l’euro : quel impact pour l’économie algérienne ?
Pour l’économie algérienne, la baisse du dollar face à l’euro n’est pas une bonne nouvelle, sachant que le pétrole et le gaz, principale source de recettes en devises de l’Algérie, sont vendus en dollar, tandis qu’une bonne partie des importations proviennent de l’Union européenne, donc réglées en euro.
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Au marché parallèle, le dollar n’a pas dévissé, se maintenant au-dessus de 220 dinars. Ce lundi 16 juin, le billet vert est échangé pour 228 dinars. L’euro se maintient également à des niveaux proches de son record historique de 262 dinars atteint en décembre dernier. Au square Port-Said, principale place de change parallèle d’Alger, la monnaie unique européenne est échangée ce 16 juin pour 259,50 dinars.
Le maintien des principales devises étrangères à des niveaux élevés s’explique par la hausse de la demande à l’approche de la saison estivale et le retard mis dans l’application du nouveau taux de l’allocation touristique.
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Sur décision du président de la République Abdelmadjid Tebboune en décembre dernier, l’allocation devait passer de l’équivalent de 15 000 dinars (environ 100 euros) à 750 euros pour les adultes et 300 euros pour les enfants. Mais la décision n’est toujours pas mise en œuvre six mois après. Interrogé début juin à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances Abdelkrim Bouzerd a renvoyé la balle à la Banque d’Algérie.
