Rafik Tadjer
1 minutes de lecture
1 minutes de lecture
Les résultats de l’enquête sur le drame survenu au stade du 5-juillet d’Alger samedi 21 juin dernier ont été dévoilés ce samedi 27 septembre par le parquet du tribunal de Bir Mourad Raïs.
Lors d’un match de championnat d’Algérie de football entre le Mouloudia d’Alger et le NC Magra (0-0), une tribune supérieure de ce stade s’est effondrée sur des supporters, faisant trois morts sur le coup, et plusieurs blessés, dont un qui a succombé quelques jours après à l’hôpital.
A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne
Le lendemain de la catastrophe qui a endeuillé l’Algérie, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné une enquête pour situer les responsabilités.
Le directeur du stade du 5-juillet sous mandat de dépôt
Plus de trois mois après, l’enquête a abouti au placement de Yacine Kada, directeur chargé de la gestion du stade, et trois de ses collaborateurs, a indiqué le parquet du tribunal de Bir Mourad Raïs dans un communiqué publié ce samedi.
A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach
Les trois collaborateurs sont Mohamed Hadj Ali, chef de l’unité du stade du 5-Juillet, Belkacem Belmadani, directeur adjoint de l’unité du stade du 5-Juillet, Ali Atouche, directeur des équipements et de la maintenance du complexe et Abdelkader Tiou, directeur de l’administration et des ressources du complexe.
Hicham Ben Amirouche, chef de l’atelier et Sofiane Hormez, chef de l’atelier technique du stade du 5 juillet, ont été également entendus dans le cadre de cette enquête. Après leur audition, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
A lire aussi : Algérie : publication inédite des photos de trafiquants de drogue
Ce que la justice reproche aux mis en cause
Les six mis en cause sont poursuivis pour délit de « négligence et d’imprudence ayant entraîné la mort », délit de « négligence et d’imprudence ayant entraîné des blessures involontaires », infraction de « négligence et d’imprudence ayant entraîné des blessures involontaires », et délit de mauvaise utilisation de la fonction, et ce « conformément aux articles 288, 289 et 442 du Code pénal et à l’article 33 de la loi anticorruption. »
Le parquet indique que l’enquête sur ce drame est toujours en cours et qu’il tiendra informé l’opinion publique nationale.
