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Echâab : protestation des journalistes pour réclamer « le professionnalisme »

Echâab : protestation des journalistes pour réclamer « le professionnalisme »

Les journalistes, techniciens, administratifs et autres travailleurs du quotidien arabophone public Echâab ont organisé, ce dimanche 26 mai, un sit-in de protestation au siège du journal à Alger pour exiger « la transparence dans la gestion » et « le respect des règles de professionnalisme ».

Selon des sources du journal, les protestataires ont demandé à ce qu’Echâab, l’un des plus anciens journaux du pays (crée en 1962), retrouve sa place en tant qu’institution médiatique et soit « à la hauteur des attentes du peuple algérien ».

« Nous avons dénoncé la gestion catastrophique du journal sur le plan administratif et rédactionnel. Le quotidien est presque absent de la scène médiatique en dépit du fait que les événements ne manquent pas dans le pays avec le hirak et que la publication possède tous les moyens pour assumer ses missions d’information correctement. Nous avons également protesté contre le piston, le passe-droit, la marginalisation et la hogra au sein du journal qui ont cassé les compétences et broyé les cadres », a précisé un journaliste qui a pris au sit-in. Il a rappelé que la protestation a commencé le mercredi 22 mai 2019.

Les contestataires se sont entendus pour organiser un sit-in chaque dimanche et chaque mercredi jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Contactée par TSA, Amina Debbache, directrice générale d’Echâab, a déclaré avoir ouvert un dialogue avec les protestataires. « J’ai discuté avec eux en présence du directeur de la rédaction et du secrétaire général de la section syndicale. Je leur ai demandé de désigner deux ou trois délégués pour présenter les revendications. J’ai constitué une commission pour les étudier et tout va être réglé », a-t-elle assuré.

Selon elle, Echâab manque de ressources financières. « Nous avons certes de la publicité, mais pas autant que certains journaux. C’est notre seule ressource. Nos tarifs sont bas par rapport à d’autres. Nous sommes une SPA, par un EPIC comme l’ENTV ou la Radio, lesquels reçoivent des subventions de l’État. Notre journal ne reçoit pas d’aide de l’État », a-t-elle noté.

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