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Embouteillages à Alger : un automobiliste filme son calvaire – Vidéo

Embouteillages à Alger : un automobiliste filme son calvaire – Vidéo

Le problème de la congestion de la circulation se pose avec acuité à Alger où les automobilistes passent plusieurs heures pour faire un trajet de quelques kilomètres.

Le réseau routier existant ne répond plus à la forte demande de mobilité de la population algéroise et des millions de citoyens qui y viennent quotidiennement des quatre coins du pays.

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Outre le centre-ville et les quartiers périphériques, les deux rocades nord et sud, censées pourtant fluidifier la circulation, sont elles aussi constamment encombrées. Aux heures de pointe, c’est le calvaire pour les automobilistes sur ces axes autoroutiers.


Une troisième rocade, appelée 2e rocade sud, a été construite il y a quelques années, reliant les deux extrémités d’Alger, de Zeralda à Boudouaou, sur une quarantaine de kilomètres, mais, très éloignée du centre de la capitale, elle est plus empruntée par les automobilistes faisant de longs trajets de l’est vers l’ouest du pays où l’inverse, que par les Algérois se rendant au travail.

Sur les deux anciennes rocades d’Alger, le problème des bouchons interminables ne fait que s’aggraver à mesure que s’agrandit le parc automobile ainsi que la taille de la population de la capitale.

Alger : des embouteillages monstres à longueur de journée

De nombreuses cités ont été construites ces dernières années dans les quartiers périphériques d’Alger comme Bab Hassen, Ouled Fayet, Shaoula, Souidania, Chéraga, Sidi Abdallah et autres comme Reghaia, Rouiba, Bordj el Bahri, Bordj el Kiffan, Bab Ezzouar, mais les infrastructures routières et les moyens de transport en commun n’ont pas été développés pour répondre à la demande de mobilité des habitants.

Pour se rendre au travail le matin ou rentrer le soir, il faut parfois plusieurs heures. Un automobiliste, pris dans un bouchon sur la rocade sud, a eu l’idée de filmer son calvaire qui est aussi celui de milliers d’autres quotidiennement.

« Toutes les sorties et tous les accès sont bloqués », commente-t-il dans une vidéo mise en ligne sur la page Info Trafic Algérie. On y voit des véhicules carrément à l’arrêt.

L’axe relie la localité de Zeralda, à l’Ouest, à l’aéroport d’Alger. Il dessert plusieurs quartiers de la périphérie de la capitale ainsi que le centre-ville via des accès ou des pénétrantes vers la rocade nord.

Les embouteillages qui se forment dans les quartiers finissent fatalement par atteindre la rocade. Le trajet pour rallier Ben Aknoun, qui peut être fait en quelques minutes en temps normal, prend jusqu’à une heure et demie.

L’auteur de la vidéo appelle les autorités à trouver une solution car, explique-t-il, en plus des désagréments causés aux automobilistes, aux travailleurs et aux malades, cette situation créé jusqu’à des « problèmes sociaux ». Certains ont été contraints de changer de travail ou de lieu de résidence, indique-il.

Face à la gravité du problème de mobilité à Alger, les autorités peinent à trouver des solutions dans une capitale où la qualité des transports en commun est mauvaise et où le métro et le tramway ne couvrent qu’une petite partie de la ville.

Pour les habitants de la majorité des quartiers de la capitale, la voiture est le seul moyen efficace d’aller au travail, de déposer ses enfants à l’école, de se rendre chez le médecin ou de faire ses courses.

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