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En France, malgré les crises, l’extrême-droite fait sa rentrée sur l’Algérie

En France, malgré la crise économique et politique, l’extrême-droite a fait son entrée politique en s’en prenant à l’Algérie

En France, malgré les crises, l’extrême-droite fait sa rentrée sur l’Algérie
Malgré les crises multiples, l'extrême-droite française fait sa rentrée sur l'Algérie. Par Ruma / Adobe Stock
Riyad Hamadi
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Malgré une crise politique et économique aiguë, une protestation sociale grandissante et un environnement international bouillonnant, l’extrême-droite française ne perd pas de vue son obsession de toujours.

En attendant le président des Républicains Bruno Retailleau, les deux principaux dirigeants du Rassemblement national (RN) ont fait leur rentrée politique en reprenant leurs attaques, mensonges et menaces contre l’Algérie

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Marine Le Pen s’en prend à Emmanuel Macron 

À Bordeaux où se tient l’université d’été du parti, Marine Le Pen a de nouveau accusé, dimanche 14 septembre, le président Emmanuel Macron de “courber l’échine” devant l’Algérie qui “le dénigre et l’insulte quotidiennement”.

Devant les militants de son parti, la fille de Jean-Marie Le Pen a suggéré “une idée toute simple” pour “rétablir la défense de nos intérêts et de nos ressortissants”. Son idée est d’appliquer ce qu’elle appelle le “triple zéro”. 

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Pour tout pays qui “bafoue la France et ses intérêts” en refusant de reprendre ses ressortissants expulsés, ce sera « zéro aide publique au développement, zéro transfert de fonds privés et surtout zéro visa », a proposé Marine Le Pen. 

« L’aide française à l’Algérie »

Ce mensonge de “l’aide française à l’Algérie” est repris également pour sa rentrée par son successeur à la tête du Rassemblement national. 

Jordan Bardella a évoqué dans son discours les “milliards d’euros versés à des pays hostiles comme l’Algérie” et à “la Chine, deuxième puissance mondiale qui n’a pas besoin de la générosité française pour maintenir sa puissance et sa dynamique de croissance”. “Là encore, nous fermerons le robinet”, a-t-il promis.

 

L’extrême-droite continue son chantage à l’aide publique au développement et aux visas alors que l’Algérie a cessé de recevoir l’”aide” insignifiante de la France, destinée du reste à la prise en charge des étudiants algériens dans les universités françaises.

Les visas aussi ont été réduits à presque à rien. En août dernier, le président Emmanuel Macron a instruit le gouvernement de bloquer carrément l’octroi des visas de type D pour les demandeurs algériens. Les autres types de visas sont délivrés au compte-gouttes. Cela signifie que l’extrême droite promet d’actionner des leviers déjà épuisés.

La délivrance des titres de séjour pour les ressortissants algériens est également en baisse. Selon les derniers chiffres d’Eurostat, l’organisme européen des statistiques, le nombre de premiers titres de séjours délivrés aux Algériens par les pays de l’espace européen a baissé en 2024 à 48 000 titres de séjour. A titre de comparaison, les Marocains se sont fait délivrer plus de 188 000 titres pendant la même année. 

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