Comme il fallait s’y attendre. Le Bureau fédéral de la (FAF, réuni ce samedi en session extraordinaire, a entériné la décision de se passer des services du sélectionneur national Rabah Madjer, dont le départ sera annoncé dimanche lors de la réunion du BF élargie aux présidents des Ligues régionales.

Selon un membre du BF, qui a préféré garder l’anonymat, « Madjer aura deux choix : soit démissionner de son poste contre deux mois de salaire, soit il sera limogé sans recevoir aucun centime, d’autant que nous avons constaté qu’il n’a pas respecté quelques clauses dans son contrat ». Du coup, la FAF aurait trouvé la faille pour se « débarrasser » de Madjer, qui ne fait plus l’unanimité.

Même si la FAF n’a pas encore trouvé la formule pour « liquider » Madjer, il reste néanmoins une certitude que l’aventure de l’homme à la célèbre talonnade a pris fin.

Arrivé en octobre 2017 en remplacement de l’Espagnol Lucas Alcaraz, Madjer détient un bilan mitigé avec quatre victoires, dont une acquise sur tapis vert face au Nigeria en clôture des qualifications du Mondial-2018 (1-1, puis 3-0), et quatre défaites de suite. Le dernier revers en date a été concédé le 7 juin à Lisbonne face au Portugal de Cristiano Ronaldo (3-0).

Madjer a réagi lundi dernier aux « rumeurs » annonçant son départ de la barre technique des Verts, soulignant qu’il était « prêt » à faire le bilan avec la FAF.

« Tout ce qui a été dit à propos de mon avenir avec l’équipe nationale sont des rumeurs. Je n’ai pas encore évoqué le sujet ni avec le président de la FAF (Kheireddine Zetchi, ndlr) ni même pas avec un membre du Bureau fédéral », a affirmé Madjer, dont les propos ont été repris sur la chaîne sportive El-Heddaf TV.

Pour le remplacer, la FAF a déjà entamé déjà les démarches pour trouver son successeur. Les noms des deux anciens sélectionneurs des Verts : le Français Christian Gourcuff et le Bosnien Vahid Halilhodzic ont été évoqués avec insistance. Halilhodzic, en particulier, qui constitue le vœu des supporters, eu égard de son excellent parcours avec les Verts couronné par une place aux 1/8es de finale du Mondial 2014 au Brésil, a rejeté l’idée de revenir en Algérie, préférant se « reposer », deux mois après son limogeage en avril dernier de son poste de sélectionneur du Japon.