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Études en France : le gouvernement français confirme la hausse uniquement pour nouveaux étudiants étrangers

Études en France : le gouvernement français confirme la hausse uniquement pour nouveaux étudiants étrangers

Le gouvernement français a annoncé ce lundi que la hausse des frais de scolarité dans les universités français ne concernera que les nouveaux étudiants s’installant en France et non ceux déjà sur place depuis plusieurs années, rapporte ce mardi l’agence AFP.

Dans un courrier adressé aux chefs d’établissements du supérieur, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a promis que les étudiants internationaux qui « résident depuis plusieurs années en France » acquitteront « les mêmes frais d’inscription que les étudiants européens », indique la même source.

La ministre française confirme ainsi une information rapportée par TSA le 4 décembre dernier.

Le gouvernement français a pour rappel annoncé le 19 novembre dernier une très forte augmentation des frais de scolarité dans les universités françaises pour les étudiants de nationalité en dehors de l’Union européenne.

Les frais de scolarité à l’université doivent passer ainsi pour les nouveaux étudiants algériens en licence de 170 euros à 2770 euros dès l’an prochain, soit une augmentation de 1529%. Les frais de scolarité pour les nouveaux étudiants algériens en master et en doctorat passeront de 243 euros et 380 euros respectivement à 3770 euros, soit une hausse de 1551% pour le master et 992% pour le doctorat.

Ces hausses ne concerneront donc cependant pas les étudiants déjà en France, qui continueront à payer les mêmes frais de scolarité que les étudiants français et européens.

Selon l’AFP, la hausse prévue des frais s’inscrit pour le gouvernement dans le cadre d’un plan visant à attirer davantage d’étudiants internationaux, en améliorant la politique des visas et en triplant le nombre de bourses, à 21.000 contre 7.000 actuellement, notamment pour les étudiants venus du Maghreb et d’Afrique francophone. Un dispositif de soutien jugé néanmoins « très insuffisant » par l’Unef, deuxième syndicat étudiant en France.

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