
L’Algérie poursuit sa politique de développement des hydrocarbures afin d’augmenter sa production et faire face à la demande aussi bien au niveau national qu’international.
Selon le ministre des Hydrocarbures et des mines Mohamed Arkab, l’agence Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures) compte lancer un nouvel appel d’offres en 2026 pour l’exploration du pétrole et du gaz en Algérie, et ce après le « succès » « d’Algeria Bid Round 2024 » qui a permis à l’Algérie d’attirer des compagnies étrangères dans l’exploration du gaz et du pétrole.
A lire aussi : Air Algérie casse les prix avec une nouvelle promotion
L’appel à la concurrence lancé par Alnaft en 2024 a abouti à l’attribution de cinq permis d’exploration d’hydrocarbures à sept compagnies pétrolières en juillet dernier pour un montant total de 606 millions de dollars.
Le ministre s’exprimait ce samedi 25 octobre devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du Projet de loi de finances 2026, selon l’agence APS.
A lire aussi : Algérie : la galère des importateurs de véhicules
Hausse de la consommation interne de produits pétroliers
A lire aussi : La France s’intéresse à la pomme de terre algérienne
Arkab a indiqué que l’objectif du gouvernement est « d’augmenter les réserves nationales d’hydrocarbures et de renforcer les capacités de production, à travers le développement des activités des hydrocarbures et des mines, permettant ainsi la création d’emplois et la diversification de l’économie nationale ».
L’autre objectif dévoilé par le ministre d’Etat devant les députés de cette commission est de porter le taux de conversion de la production primaire d’hydrocarbures en Algérie à « 50% à moyen terme contre 32% actuellement », ce qui signifie davantage d’investissements dans la pétrochimie.
Le ministre des Hydrocarbures et des mines a souligné « la stabilité de la production commercialisée » d’hydrocarbures à fin septembre 2025, par rapport à la même période de 2024, s’établissant autour de 128 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) ». Il a fait état d’une hausse de la consommation des produits pétroliers en Algérie, atteignant près de 15 millions de tonnes, avec une augmentation de la consommation de diesel, d’essence et de gaz de pétrole liquéfié (GPL)».