L’Algérie poursuit la modernisation de ses forces armées dans un monde en proie aux « bouleversements et fluctuations » et dans un contexte international et régional marqué par les « tensions et l’instabilité », écrit l’éditorialiste de la revue El Djeich de l’ANP dans le dernier numéro de juin 2025.
L’Algérie, qui est « parfaitement avertie que la force des nations est intimement liée à la force de leurs armées », poursuit « sans relâche » le développement et le renforcement de ses « capacités défensives » et la « construction d’une armée forte et redoutée », affirme la revue.
L’Algérie veut se doter d’une « armée forte et redoutée »
Ce projet de modernisation, qui a été entamée ces dernières années, porte déjà ses fruits. L’éditorialiste d’El Djeich souligne que l’armée algérienne a réalisé, au cours des dernières années, de « grands progrès en matière de modernisation de toutes ses composantes » et ce afin, poursuit-il, de demeurer en permanence le « bouclier protecteur » de la Patrie et le « garant de son unité, de sa souveraineté et de son indépendance ».
Il ajoute que les forces armées algériennes ont atteint le « seuil de la modernité, du développement et de l’efficacité opérationnelle ». Des résultats obtenus grâce à la « vision clairvoyante du Haut commandement de l’Armée nationale populaire et des efforts acharnés de tous ses personnels », soutient l’éditorialiste d’El Djeich.
Dans le domaine de la défense de ses frontières, de sa sécurité et de ses intérêts, l’Algérie ne compte pas uniquement sur la puissance de son armée. Parallèlement à la modernisation de ses forces armées, elle s’appuie sur un autre pilier : la diplomatie. Cette dernière a pour objectif de prévenir les conflits aux frontières et d’essayer de résoudre les crises par des moyens pacifiques, en s’opposant aux interventions étrangères.
La diplomatie algérienne, un outil au service de la sécurité du pays
« Parallèlement à la constante disponibilité de l’Armée nationale populaire à affronter et à vaincre toute menace susceptible d’affecter la sécurité de notre chère Patrie, et afin d’empêcher toute atteinte à la sécurité de son voisinage, notre pays déploie des efforts inlassables à travers une diplomatie active visant à rétablir la stabilité politique et sécuritaire dans notre voisinage qui connaît des troubles récurrents », développe l’éditorialiste de la revue de l’ANP.
Dans la foulée, il rappelle les cinq principes « immuables » de la diplomatie algérienne :
. Relations de bon voisinage
· Rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats et de leur souveraineté nationale ainsi que de leur intégrité territoriale
· Règlement pacifique des différends et des crises
· Primauté du dialogue et de la négociation
· Rejet de la logique des armes.
L’aide au développement, l’autre pilier du système de défense algérien
Le troisième pilier du système de défense de l’Algérie, en plus de son armée et de sa diplomatie, El Djeich cite l’aide au développement, en « apportant une aide humanitaire et en finançant des projets de développement à dimension régionale, contribuant ainsi à faire échec à tous les plans visant à attenter à la sécurité et la stabilité de la région ».
L’Algérie s’est dotée en 202 d’une agence de coopération internationale, dont la mission est la « concrétisation sur le terrain de notre volonté de renforcer l’aide, l’assistance et la solidarité avec les pays voisins, notamment les pays frères au Sahel », a expliqué le président de la République Abdelmadjid Tebboune lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba en février 2020.