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Femme algérienne tuée et démembrée à Paris : son mari a avoué

Femme algérienne tuée et démembrée à Paris : son mari a avoué

La police française vient de résoudre l’énigme du corps d’une Algérienne démembré découvert dans un parc parisien. L’auteur du crime a tout avoué. La victime est une femme algérienne de 46 ans.

L’enquête a été ouverte le 17 février suite à la découverte du tronc d’un corps féminin dans le parc parisien de Buttes-Chaumont par un agent des espaces verts.

Après des recherches, les autres parties du corps ont été découvertes, enfouies dans des sacs poubelle, dans divers endroits du parc. Les analyses effectuées ont permis de déterminer l’identité de la victime.

Il s’agit de Assia B., une Algérienne de 46 ans, mère de trois enfants âgés entre 8 et 17 ans. Elle était portée disparue depuis fin janvier. C’est son mari, Youcef M., qui avait donné l’alerte.

Dans ses posts sur les réseaux sociaux, il affirmait que sa femme n’avait plus donné signe de vie depuis le 31 janvier. Selon lui, Assia était sortie le matin de leur domicile, à Montreuil (Seine Saint-Denis), pour faire des courses à Paris et n’est plus revenue. Il se disait très inquiet au même titre que toute la famille, « en France et en Algérie ».

Curieusement, le mari d’Assia n’a signalé la disparition de sa femme à la police que le 6 février. Le corps de cette Algérienne ne sera découvert que plus de deux semaines plus tard.

Algérienne tuée et démembrée à Paris : le mari est passé aux aveux

Les soupçons se sont très vite portés sur le mari. Placé en garde à vue jeudi 23 février, Youcef B. a tout avoué, rapportent les quotidiens français Le Parisien et le Monde.

Les mêmes sources ne précisent pas le motif et les circonstances du drame. Le mis en cause devait être présenté ce samedi matin devant un juge d’instruction et le parquet réclamera sa mise en détention provisoire.

Le statut du couple en France n’est également pas précisé. On ne sait pas s’ils sont franco-algériens ou des immigrés algériens légaux ou sans papiers. Il reste que c’est le troisième crime horrible impliquant des Algériens à être enregistré en France en quelques mois.

Début février, le corps de Sihem Belouahmia, une jeune fille de 18 ans d’origine algérienne, a été retrouvé dans une forêt dans la région de La Grand-Combe dans le Gard. La découverte du corps de cette jeune fille a été possible grâce aux aveux de Mahfoud H., le meurtrier présumé qui a été arrêté.

À la mi-octobre dernier, le corps d’une fille de 12 ans, dénommée Lola, a été découvert enfoui dans une valise dans le hall d’un immeuble du 19e arrondissement de Paris.

La principale suspecte est Dahbia B., une Algérienne en situation irrégulière en France. L’affaire avait donné du grain à moudre au courant extrémiste et anti-immigration.

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