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FFS : quelle issue à la crise ?

FFS : quelle issue à la crise ?

Fixé pour les 9 et 10 juillet prochain, le congrès extraordinaire du FFS censé être « rassembleur » s’annonce laborieux. Quelques jours après l’annonce par le premier secrétaire national, Hakim Belahcel, de la date de ce rendez-vous jugé « décisif », un communiqué signé par la « direction nationale » publié sur le site officiel du parti appelle à la tenue d’un conseil national pour le 27 juin prochain.

« Dans ces moments d’incertitude politique et de difficultés socio-économiques est venue la démission de trois membres de l’IP (instance présidentielle) et l’installation clandestine de la CPCN (commission de préparation du congrès), deux événements accomplis en dehors du conseil national, organe délibérant et souverain entre deux congrès. La convocation d’un congrès extraordinaire s’est faite dans les mêmes conditions suscitées et non statutaires », note la « direction ».

« Cette situation est inédite dans l’histoire du parti. A ce titre nous saluons la mobilisation de la base qui exige l’application des textes fondamentaux du parti. Nous soutenons sans réserve cette revendication statutaire pour la tenue d’un conseil national avant toute organisation d’un congrès (…) Nous proposons sa tenue pour le 27 juin 2020, afin de rester en conformité avec les statuts du parti », ajoute le texte.

La « direction » serait en fait une « aile » du parti proche d’Ali Laskri. Ce communiqué intervient quelques jours après le rappel par Hakim Belahcel que le « Premier Secrétaire National du FFS et la CPCN (Commission de Préparation du Congrès National) ne ménageront aucun effort pour réunir les meilleures conditions d’organisation d’un congrès national rassembleur et faire de cet événement une grande victoire pour le parti et le pays ».

Dans un entretien accordé ce dimanche au quotidien El Khabar, Hakim Belahcel a indiqué que « loin de toute surenchère, tous les militants sont égaux devant les statuts du parti. « Nul n’est censé les ignorer, ni à les transgresser quelque que soit sa position ou ses ambitions », a-t-il dit.

« Nous devons faire preuve de sagesse, de lucidité et de responsabilité pour dépasser cette période de transition. Le FFS appartient à ses militants et ne peut se transformer, de quelque façon que ce soit, en propriété privée ni en victime de luttes de groupes internes ».

Il rappelle qu’en vertu d’une disposition des statuts du parti, la démission de trois membres de l’instance présidentielle conduit automatiquement à la tenue d’un congrès extraordinaire. Ce que conteste une aile du parti qui réclame la tenue d’un conseil national, lequel divisé, ne s’est pas réuni depuis plus d’une année.

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