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Football : le mea-culpa de Mohamed Raouraoua

Football : le mea-culpa de Mohamed Raouraoua

L’ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a reconnu ses responsabilités dans la déroute subie par l’équipe nationale, éliminée sans gloire de la course pour la Coupe du monde 2018 en Russie. Il a souligné  qu’il s’était retrouvé dans une situation « inconfortable » après l’échec de l’arrivée du technicien portugais Carlos Queiroz en remplacement du Français Christian Gourcuff, parti en avril 2016.

« Après la démission de Gourcuff, qui je précise tenait à partir en dépit de toutes nos tentatives de le retenir. Nous avons trouvé un accord final avec Carlos Queiroz qui allait même signer son contrat à Alger, mais les Iraniens ont refusé sa démission en lui versant ses indemnités. Nous nous sommes retrouvés ensuite dans une situation inconfortable, ce qui nous a poussés à désigner des sélectionneurs (le Serbe Milovan Rajevac et le Belge Georges Leekens, NDLR) qui n’allaient pas réussir malheureusement avec l’EN. L’échec est collectif, nous assumons tous nos responsabilités : staff technique, joueurs et dirigeants », a affirmé Raouraoua dans un entretien accordé ce mercredi soir à la chaîne El Bilad TV.

Sous l’ère Raouraoua, l’équipe nationale avait mal entamé les qualifications du Mondial 2018, en se faisant tenir en échec à Blida face au Cameroun (1-1) avant de s’incliner en déplacement face au Nigeria (3-1).

Mohamed Raouraoua avait décidé de ne pas briguer un  nouveau mandat à la tête de la FAF, permettant ainsi à son successeur Kheireddine Zetchi d’être élu le 20 mars 2017.  Sous la présidence de Zetchi, l’EN a connu une période difficile sur le plan des résultats, conduisant à une élimination des Verts de la course pour le Mondial.

« Nous aurions pu renverser la vapeur lors des quatre derniers matchs des qualifications, mais ça n’a pas été le cas. Je ne suis pas en train de reprocher quoi que ce soit à l’actuelle équipe dirigeante de la FAF, au contraire, je leur souhaite tout le succès dans leur mission. J’espère que les dirigeants actuels puissent réorganiser les choses pour que l’équipe nationale revienne au devant de la scène dès la Coupe du monde 2022 au Qatar », a ajouté Mohamed Raouraoua, qui occupe le poste du vice-président de l’Union arabe de football (UAFA).

L’ancien patron de l’instance fédérale a estimé que l’équipe nationale dispose de « bons joueurs » capables de porter vers le haut cette sélection et lui permettre de redorer son blason. 

« J’espère que le football national puisse amorcer un nouveau départ, notamment au sein des clubs, appelés à se professionnaliser au sens propre du terme dans tous les domaines. En équipe nationale, nous disposons d’excellents joueurs évoluant en Europe, et même ceux du cru, qui peuvent permettre à la sélection de retrouver son lustre d’antan », a-t-il conclu. 

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