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Formation d’un nouveau gouvernement transitoire en Libye : l’Algérie réagit

Formation d’un nouveau gouvernement transitoire en Libye : l’Algérie réagit

L’Algérie s’est félicitée samedi du « progrès réalisé dans le dialogue politique libyen mené sous l’égide de l’Organisation des Nations-Unies et de la formation de l’Autorité exécutive provisoire« .

L’Algérie a exprimé sa « pleine disposition à œuvrer avec l’Autorité pour la réalisation de la sécurité, de la stabilité et des aspirations du peuple libyen frère« , a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié via l’agence officielle.

L’Algérie a également formé le vœu, selon la même source, de voir « ce pas positif contribuer à mettre un terme à l’indivision et à resserrer les rangs libyens en prévision des échéances électorales importantes prévues la fin de l’année« .

Tout en réitérant sa « solidarité constante avec le peuple libyen frère et sa position rejetant toute forme d’ingérence dans les affaires internes libyens« , l’Algérie a affirmé, selon la même source, « son appui permanant aux efforts pacifiques visant l’instauration de la paix et de la stabilité dans ce pays frère, suivant une approche inclusive garantissant la souveraineté de la Libye, son indépendance et son unité territoriale« .

La Libye a entamé ce samedi une nouvelle phase de transition après la création de cette Autorité provisoire hier vendredi lors du Forum de dialogue politique près de Genève, dans le cadre du processus lancé par l’ONU en novembre à Tunis.

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L’ingénieur et homme d’affaires Abdelhamid Dbeibah, 61 ans, a été désigné vendredi Premier ministre par intérim par les 75 participants à ce Forum. Originaire de Misrata près de Tripoli, il doit former son gouvernement dans un délai de 21 jours, et obtenir ensuite le vote du Parlement dans un délai similaire.

Homme d’affaires prospère, Dbeibah avait occupé le poste de président de la Compagnie libyenne d’investissement et de développement sous le règne du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, tué en 2011, en pleine insurrection libyenne.

Le nouveau premier ministre sera épaulé par un Conseil présidentiel composé de Mohammad Younes Menfi (président), Abdullah al-Lafi (vice-président) et Moussa al-Koni (vice-président). Leur mission : réunir la Libye après près de dix ans de fortes turbulences et de guerres entre les différentes parties qui se disputent le pouvoir, avec l’implication de pays étrangers comme la Russie, les Emirats arabes unis, la France, l’Égypte et la Turquie.

La liste de Dbeibah a obtenu 39 voix, contre 34 pour celle présentée par le président du Parlement, Aguila Selah, le ministre de l’Intérieur, Fathi Bashagha, et le général Oussama al-Juwaili.

La mise en place de la nouvelle Autorité de transition permet à la Libye de tourner la page du Gouvernement d’union nationale, issu des accords de Skhirat au Maroc, et qui n’a jamais pu obtenir la confiance du Parlement, qui est basé à Benghazi, fief du général Khalifa Haftar, qui a tenté sans succès de reconquérir la capitale Tripoli par la force.

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