Une nouvelle mosquée a été vandalisée ce samedi 28 juin en France. Les faits se sont déroulés tôt dans la matinée d’aujourd’hui, selon la Grande mosquée de Paris qui a dénoncé un « acte islamophobe ».
« Vers 05h00 du matin, des individus cagoulés ont causé d’importants dégâts matériels et apposé des slogans d’extrême-droite sur les murs du lieu de culte », relate la Grande mosquée de Paris dans un communiqué. C’est la mosquée El Hidaya de Roussillon, une commune située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le sud de la France.
La Grande Mosquée de Paris condamne avec la plus grande fermeté l’acte #islamophobe perpétré ce samedi 28 juin 2025 contre la #mosquée El Hidaya de #Roussillon, affiliée à la fédération de la Grande Mosquée de Paris.
Vers 5h du matin, des individus cagoulés ont causé… pic.twitter.com/4GWFdOA0pU
— Grande Mosquée de Paris (@mosqueedeparis) June 28, 2025
Elle est affiliée à la Grande mosquée de Paris qui a exprimé son « entière solidarité » au président de l’Association culturelle musulmane roussillonnaise (ACMR), Nouredine Louchène, aux « fidèles musulmans et aux habitants de Roussillon, blessés par cette atteinte à la liberté religieuse et à la cohésion sociale ».
La Grande mosquée de Paris dénonce un nouvel acte islamophobe en France
La Grande mosquée de Paris indiqué qu’une enquête a été ouverte sur cet acte de vandalisme qui a touché une nouvelle un lieu de culte musulman en France. « Nous espérons que les auteurs seront retrouvés et traduits en justice dans les meilleurs délais », a indiqué la plus importante institution religieuse musulmane en France qui a appelé à un « sursaut de tous les citoyens pour faire rempart à l’islamophobie et à toute forme de haine ».
La Grande mosquée de Paris a dénoncé à maintes reprises la hausse des actes antimusulmans en France. Son recteur Chems-Eddine Hafiz a révélé dans un entretien à Ouest France publié le 22 juin qu’il a fait l’objet d’une agression verbale d’une « violence inouïe » dans un restaurant.
Cette hausse des actes islamophobes dans un contexte marqué par la montée de l’extrême droite a dégénéré fin avril avec l’assassinat d’un fidèle dans une mosquée du Gard, puis un mois plus tard par le meurtre d’un jeune tunisien dans le Var par un élément de l’ultradroite.