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Gangs des cités : la Gendarmerie va faire appel à la « Saiqa » – Vidéos

Gangs des cités : la Gendarmerie va faire appel à la « Saiqa » – Vidéos

Les quartiers populaires des villes algériennes font parfois face au diktat des groupes de trafiquants de drogue et les gangs des cités qui mènent la vie dure aux citoyens.

Ces malfaiteurs, qui font régner la terreur au sein de la population, n’hésitent pas à en découdre entre eux pour s’ « approprier » des territoires et y installer leur domination pour le contrôle des activités lucratives, comme le trafic de drogue ou la gestion des parkings de véhicules.

Des descentes des gendarmes sont opérées suite aux alertes des habitants. Cela ne semble plus suffisant. La Gendarmerie nationale va donc déployer en plus des gendarmes, ses forces spéciales « Saiqa ».

Les interventions seront filmées afin de fournir aux procureurs de la République les preuves scientifiques et documentées qui mettent en cause ces criminels et leurs agissements, a expliqué le chef de service de la Police judiciaire relevant du Commandement de la Gendarmerie nationale (GN), le lieutenant-colonel Sayeh Boussif, dans des déclarations à la presse ce dimanche.

Lutter contre les trafiquants de drogue

« De cette manière, nous allons démanteler tous ces gangs. Et tant que notre population nous aidera, il n’y aura pas de problème. Il y a déjà eu des résultats qui sont enregistrés », a ajouté le représentant de la Gendarmerie nationale en citant les quartiers de la nouvelle ville de Sidi Abdellah nettoyés de ses gangs.

« Plusieurs groupes ont été appréhendés et leurs membres ont été présentés devant la justice », a fait savoir le lieutenant-colonel Sayeh Boussif.

Il a expliqué que le trafic de cocaïne constitue une « menace » pour la sécurité nationale et qu’il faut combattre. Selon les explications du représentant de la gendarmerie nationale, les cartels de la cocaïne et de l’héroïne d’Amérique du sud et du nord sont en train de déployer leurs activités hors de ces marchés qui sont arrivés à saturation.

 Pour continuer à activer et vendre leurs drogues, ils sont en train de s’installer en Afrique du nord, notamment en Algérie où la jeunesse est une proie potentielle.

« D’une part, nous travaillons pour que l’Algérie ne soit pas un transit pour ces drogues (cocaïne et héroïne) vers d’autres pays. D’autre part, nous œuvrons pour qu’elles ne soient pas commercialisées en Algérie sachant qu’elles sont plus dangereuses que le haschich ou bien le cannabis », a ajouté le lieutenant-colonel Boussif.

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