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Gaz de schiste et énergie renouvelable : Boutarfa change radicalement de position

Gaz de schiste et énergie renouvelable : Boutarfa change radicalement de position

L’exploitation du gaz de schiste ne constitue plus une priorité pour Boutarfa qui pense que l’avenir est dans le renouvelable. Le ministre de l’Énergie et des Mines a assuré ce mardi à Koléa (Tipaza) que l’Algérie n’a pas besoin, à court terme, de recourir à son stock en gaz de schiste, car elle dispose d’autres ressources naturelles, dont le gaz notamment, rapporte l’agence officielle.

S’exprimant, en marge d’une conférence, sur le programme national des énergies renouvelables, il a souligné, en outre, que le secteur énergétique enregistre des mutations accélérées dans les technologies exploitées en matière de production d’énergie, où l’avenir est aux énergies renouvelables, a-t-il ajouté.

Les études se succèdent à un rythme accéléré, dans ce domaine, et le mode énergétique en Algérie pourrait changer à l’horizon 2050 a, par ailleurs, observé le ministre, signalant que certains ont déjà adopté la vision selon laquelle il n’y a pas d’avenir pour les produits énergétiques, à l’horizon 2050.

Néanmoins, il a affirmé que l’Algérie a adopté en la matière une stratégie qui s’adaptera à tous les cas de figure, suivant les études qui seront réalisées et les besoins des marchés mondiaux.

Les déclarations de Boutarfa sur le gaz de schiste et le renouvelable constituent un changement radical dans sa position sur ce sujet. Il y a deux ans, le 21 avril 2015, Boutarfa, alors PDG de Sonelgaz, affirmait que les énergies renouvelables n’étaient pas une priorité. « Pour moi, les énergies renouvelables ne sont pas une priorité. La priorité, aujourd’hui, est de satisfaire le consommateur, car, l’Algérien a besoin d’avoir son électricité, qu’importe l’origine », avait-il affirmé. « Aujourd’hui, nous sommes sous contraintes financières (…) si nous devons réaliser le programme des énergies renouvelables, nous aurons besoin de 100 milliards de DA par an« , avait-il argumenté.

Devenu ministre de l’Énergie en juin dernier, il a maintenu sa position. Sur le gaz de schiste, le premier ministre, Abdelmalek Sellal, plaidait en novembre dernier, pour son exploitation.

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