Nouria Benghabrit est revenu, ce samedi 3 février, sur le problème de la suspension « quasi-régulière » des cours du fait des grèves décidées par les syndicats avant d’appeler à une « prise de conscience ».

« Nous sommes aujourd’hui devant une équation difficile : nous avons d’un côté les moyens que met l’État à notre disposition et d’un autre côté, des perturbations continues et régulières », a souligné la ministre de l’Éducation nationale lors d’une rencontre avec des cadres de secteur à Tizi Ouzou. Elle a prévenu que « cela remet en cause le principe d’égalité (entre les élèves) ».

« Les élèves issus de familles riches pourraient avoir recours au cours particuliers dont les tarifs augmentent en période de perturbations. Pour les autres élèves issus de familles ayant des revenus limités, ils subiront un retard », a-t-elle dénoncé.

Nouria Benghabrit appelle ensuite à une prise de conscience et une mobilisation. « Est-ce que ce n’est pas le temps de la prise de conscience et de la mobilisation pour travailler ensemble sur la continuité de la scolarisation ? », s’est-elle demandée.