Thinhinane Lardjane
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La guerre entre Israël et l’Iran a pris ce dimanche une nouvelle tournure après l’intervention directe des États-Unis qui a bombardé les sites nucléaires iraniens. Face à cette escalade, l’Algérie a exprimé sa « profonde préoccupation » et ses « profonds regrets ».
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a estimé que l’intervention américaine en soutien à Israël va aggraver la situation dans la région et l’expose à des « conséquences imprévues ».
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La diplomatie algérienne remarque qu’au moment où un « consensus international » se dégageait sur les « moyens d’apaiser les tensions dans la région », l’agression israélienne contre l’Iran a connu dans la nuit de samedi à dimanche des « développements extrêmement dangereux » avec le bombardement américain des sites nucléaires iraniens.
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Ironiquement, poursuit le communiqué, ce consensus international a souligné la « nécessité d’un cessez-le-feu, d’un retour à la table des négociations et d’une recherche sincère et de bonne foi d’une solution pacifique au dossier nucléaire iranien ».
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Pour l’Algérie, la « sensibilité » et la « gravité » de la situation imposent à chacun de « tirer les leçons de l’histoire de la région, qui prouve sans l’ombre d’un doute que les moyens militaires n’ont jamais résolu les problèmes qui la touchent ».
Pour elle, la priorité est de « revenir à l’approche la plus sûre, la plus efficace et la moins coûteuse : une voie politique pacifique basée sur les dispositions de la Charte des Nations Unies et la légalité internationale, qui épargnerait à la région de nouvelles tensions et tragédies. »
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Le 13 juin, Israël a déclenché une attaque massive contre l’Iran, pour officiellement l’empêcher de se doter de la bombe nucléaire. Depuis, la guerre s’est intensifiée, avec des bombardements de part et d’autre, jusqu’à l’entrée en jeu des États-Unis qui a annoncé avoir bombardé et « détruit complètement » les trois installations nucléaires iraniennes de Fordo, Ispahan et Natanz.
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