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Haddad au sujet de Tebboune : « Il est au Club des pins, il vit en paix »

Haddad au sujet de Tebboune : « Il est au Club des pins, il vit en paix »

Ali Haddad a saisi l’occasion de l’assemblée générale du Forum des chefs d’entreprises (FCE) pour régler ses comptes avec l’ancien premier ministre, Abdelmadjid Tebboune.

Le président du FCE a d’abord traité Tebboune de « prédateur » dans son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de son organisation, tenue à l’issue de l’université à la Safex, aux Pins maritimes à Alger.

« Il y a quelques mois, nous étions victimes d’une cabale dont les instigateurs ont voulu nous présenter comme des prédateurs. Moi je peux le dire aujourd’hui. Le prédateur, c’est lui », a lancé Ali Haddad sans citer nommément ’ancien Premier ministre.

Ali Haddad a indiqué que c’est bien Tebboune qui a retiré un terrain au FCE pour la réalisation d’une école de management à Mehalma (Alger). « C’est un fait ! Il nous a été retiré par le Premier ministre. Il ne nous a pas retiré uniquement ce terrain mais beaucoup de choses. Mais c’est du passé », a-t-il tempéré.

Pourquoi Ali Haddad était ciblé par Abdelmadjid Tebboune ? « Posez-lui la question. Il est à Club des pins. Il vit en paix », a-t-il répondu à une question de TSA. Le président du FCE rappelle qu’il a été traité de « tous les noms ».

« Vous avez bien vu que nous avons été traités de tous les noms, prédateurs et autres. Nous ne sommes pas des prédateurs mais des constructeurs, des entreprises, des pères de famille, des gens qui bossent», a-t-il ajouté.

Questionné sur la date de la prochaine tripartite, Ali Haddad a souligné son désaccord avec le prédécesseur d’Ahmed Ouyahia. « On a fixé au début la date du 23 septembre. On n’était pas tout à fait d’accord parce qu’on s’était réuni déjà au mois de mars. Il n’y avait rien à discuter », explique Ali Haddad.

Ce dernier explique que la question liée à la tripartie a été discutée avec le premier ministre, Ahmed Ouyahia, l’ensemble du patronat et l’UGTA. « On s’est entendu pour différer (la réunion). On la tiendra au moment opportun, il n’y a pas d’urgence », a-t-il assuré.

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