
Cette interdiction a fait réagir l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE) qui tire la sonnette d’alarme sur les conséquences pour les consommatrices algériennes.
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Les vernis à ongles semi-permanents interdits
L’Apoce a rappelé l’interdiction émise par la Commission européenne, une décision prise le 7 août dernier et entrée en vigueur dès septembre sans possibilité d’écouler les anciens stocks :
« Interdiction européenne du vernis à ongles permanent à partir du 1er septembre 2025. L’UE a annoncé l’interdiction de la substance TPO, utilisée dans les vernis à ongles semi-permanents et le gel, en raison de sa classification comme substance toxique pour la reproduction (effets négatifs sur la fertilité) ».
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أعلن الاتحاد الأوروبي عن حظر مادة TPO المستعملة في طلاء…
Posted by L’Organisation APOCE المنظمة الجزائرية لحماية المستهلك on Saturday, August 30, 2025
L’interdiction en UE s’applique à la vente, la distribution et l’utilisation des produits pour ongles contenant du TPO, substance CMR de catégorie 1A ou 1B – une substance cancérogène, mutagène et reprotoxique.
La Commission européenne précise dans un document officiel : « Le règlement (UE) 2025/877 de la Commission interdit, entre autres, l’utilisation de TPO dans les produits cosmétiques à compter du 1er septembre 2025. […] Cela s’applique que le produit ait été acheté ou non avant la date limite ».
Quelles implications pour les consommatrices algériennes ?
Que signifie cette interdiction pour le marché algérien ? Il est légitime de s’interroger sur la dangerosité de ces produits sur les consommatrices algériennes.
En Algérie, plusieurs marques de vernis semi-permanents et de gels importées d’Europe sont disponibles à la vente et utilisées chez les prothésistes ongulaires.
Aussi, les internautes sur Facebook expriment leur crainte de voir les stocks européens, désormais invendables, écoulés dans des pays tiers, comme l’Algérie.
« On doit s’attendre à des promotions, n’est-ce pas ? », « Ils vont certainement les exporter vers d’autres peuples… », « Les anciens stocks seront redistribués en Afrique », lit-on parmi les interventions sous la publication de l’Apoce.
À l’heure où la production locale de cosmétiques couvre plus de 70 % des besoins nationaux, il est temps de s’interroger sérieusement sur la sécurité des produits importés.