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Israël aurait assassiné un savant iranien avec un « robot tueur »

Israël aurait assassiné un savant iranien avec un « robot tueur »

Le plus grand savant nucléaire iranien, le physicien Mohsen Fakhrizadeh, a été assassiné par un « robot tueur » dans la banlieue de Téhéran le 27 novembre 2020, selon les dernières révélations du New York Times.

Selon la même source, le Mossad aurait utilisé une arme d’un genre nouveau, pour commettre son crime : une mitrailleuse robotisée, actionnée à distance, selon le journal américain qui a rencontré des dirigeants américains, israéliens et iraniens.

L’assassinat a été perpétré sur une autoroute alors que Mohsen Fakhrizadeh se déplaçait en voiture, avec sa femme, et se dirigeait vers leur maison de campagne.

Les services secrets iraniens avaient mis en garde le pionnier du programme nucléaire du pays des risques d’une tentative d’assassinat, mais ils n’avaient pas envisagé, sans doute, que cette attaque meurtrière allait être menée par un « robot tueur », installé dans un pick-up de type Nissan Zamyad garé au bord de l’autoroute. Et le savant iranien avait ignoré l’avertissement des services secrets de son pays, selon la même source.

Les Israéliens cherchaient à assassiner ce scientifique depuis 14 ans pour nuire au programme nucléaire de l’Iran qui constitue la pomme de discorde avec les Etats-Unis et Israël, et un projet d’attentat à Téhéran a été abandonné, après sa découverte par les services secrets iraniens. Les Etats-Unis et Israël accusent souvent l’Iran de chercher à se doter de la bombe nucléaire.

L’arme utilisée dans l’assassinat de Mohsen Fakhrizadeh est capable de viser toute seule grâce à des caméras reliées à une technologie d’intelligence artificielle et de tirer 600 coups par minute au signal d’un opérateur situé à des milliers de kilomètres, selon The Nork Times, qui indique que cette opération a été préparée par le Mossad en coopération avec des responsables américains de haut rang, dont l’ancien président Donald Trump et son secrétaire d’État Mike Pompeo.

Les éléments du robot tueur ont été introduits clandestinement en Iran pour y être assemblés. Une fois assemblé, le robot a été installé dans une camionnette de type Nissan Zamyad, très répandue en Iran pour dissiper tout soupçon. La camionnette a été piégée, avant d’être détruite à distance, une fois la mission accomplie.

Après cet assassinat, le général de brigade Ramazan Sharif, porte-parole du Corps des Gardiens de la révolution islamique, avait fait état de l’implication d’un « outil électronique avancé » guidé par un « appareil satellite ».

Le commandant adjoint des Gardiens de la révolution, Sardar Ali Fadavi, avait quant à lui fait état de l’utilisation de l’intelligence artificielle et de la reconnaissance faciale durant l’opération d’assassinat.

« Nous avons enquêté et trouvé qu’un satellite contrôlait une mitrailleuse à distance, et qu’il n’avait aucun terroriste sur la scène du crime », avait déclaré le commandant Fadavi, précisant que la mitrailleuse a reconnu le visage de M. Fakhrizadeh et a procédé à son assassinat.

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