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Journalistes incarcérés : l’avocat de Semmar regrette l’absence de solidarité de la presse algérienne

Journalistes incarcérés : l’avocat de Semmar regrette l’absence de solidarité de la presse algérienne

Maître Zakaria Benlahreche est formel : « La diffamation est le seul chef d’inculpation qui peut être retenue contre mon client et comme la constitution de 2016 protège le journaliste, Abdou Semmar n’a rien à faire en prison ».

Journaliste et directeur du site d’Algérie-Part, Abdou Semmmar est placés en détention préventive depuis le 25 octobre dernier. « C’est une affaire de journaliste, juridiquement couverte par la constitution », affirme l’avocat qui garde bon espoir de voir son client acquitté lors de son procès, le 8 novembre.

« On est loin de la campagne de désinformation menée par la chaine Ennahar sur les faits reprochés à mon client », affirme encore le défenseur de Abdou Semmar, qui ignore si la famille du journaliste a l’intention d’intenter un procès contre la télé d’Anis Rahmani. « Pour le moment on se concentre sur l’audience du 8 novembre. Pour le reste, on verra plus tard ».

Pour Maître Zakaria Benlahreche, l’extraordinaire élan de solidarité de la part des organisations internationales, des avocats et des journalistes peut avoir une incidence sur le traitement du cas de son client. « Cette mobilisation peut jouer en faveur de Abdou Semmar », estime l’avocat qui regrette par contre l’absence de solidarité de la presse algérienne. « Je suis surpris par cette absence de solidarité en faveur d’un confrère. Il ne faut pas oublier que cette affaire concerne un journaliste emprisonné », regrette Me Benlahreche qui doit rencontrer son client le 6 novembre pour le préparer « psychologiquement » à bien s’adresser aux magistrats.

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