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Karim Younes : « Si on ne trouve pas de solution, le pays peut aller vers des lendemains qui nous font craindre le pire »

Karim Younes : « Si on ne trouve pas de solution, le pays peut aller vers des lendemains qui nous font craindre le pire »

 

L’ex-président de l’APN Karim Younes a tenté de justifier une nouvelle fois ce dimanche l’existence du panel de dialogue et de médiation qu’il coordonne, affirmant que ledit panel est « seulement une interface ».

« Nous ne sommes pas les porte-paroles ni du peuple algérien ni du mouvement révolutionnaire actuellement en cours », a déclaré Karim Younes, ce dimanche 18 août, à la presse au lendemain d’une installation difficile du comité des sages. « Nous sommes seulement un groupe d’hommes et de femmes qui nous interposons en tant qu’interface entre l’autorité du pays et les masses algériennes », a-t-il affirmé en outre.

« Nous sommes qu’une interface. Nous ne parlons pas au nom de l’Etat. Nous ne parlons pas au nom du Hirak. Nous ne parlons pas au nom du peuple. Nous parlons au nom de notre raison qui nous pousse à penser que le dialogue est la meilleure voie pour trouver des solutions à la crise qui sévit actuellement dans le pays », a indiqué le coordinateur du panel, estimant que « si on ne trouve pas de solution, le pays peut aller vers des lendemains qui nous font craindre le pire ».

Karim Younes est également revenu sur l’événement qui s’est déroulé la veille lorsque des étudiants ont protesté contre une rencontre entre le panel et des organisations estudiantines jugées non représentatives. « Quand les étudiants ont investi la salle de conférence, j’ai moi-même demandé à ce qu’on les laisse entrer et s’exprimer », a indiqué le coordinateur.

« Quand ils sont sortis sur la voie publique, j’avais remarqué un fourgon de police. J’avais demandé à la police de ne pas du tout procéder à des arrestations, quelle que soit la véhémence du propos de cette jeunesse qui s’exprime comme une jeunesse peut s’exprimer », a affirmé Karim Younes, qui a ajouté qu’on « ne peut pas bâillonner la voix du peuple » et qui a « remercié la police puisqu’aucun des manifestants n’a été arrêté ».

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