Le Maroc poursuit sa coopération militaire avec Israël, malgré les milliers de civils tués à Gaza par l’armée israélienne depuis le 7 octobre.
L’ONU, des défenseurs des droits de l’Homme, des personnalités politiques comme Jean-Luc Mélenchon parlent de prémices de génocide dans l’enclave palestinienne.
Gérard Araud, ex-ambassadeur de France en Israël a dénoncé un nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée.
Malgré le massacre des civils palestiniens, le roi du Maroc Mohammed VI n’a pas soufflé un mot sur ce qui se passe à Gaza. C’est l’un des rares dirigeants de la planète qui garde le silence sur le drame des Palestiniens.
Le gouvernement marocain a systématiquement épargné le gouvernement israélien d’extrême-droite de Benyamin Netanyahou dans ses réactions sur les massacres perpétrés par l’armée israélienne à Gaza, et ce en dépit du soutien apporté par la rue marocaine à la cause palestinienne.
De nombreuses manifestations de soutien aux Palestiniens ont eu lieu au Maroc depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza.
Le souverain qui revendique le titre de président du comité Al Qods ne veut pas mécontenter son nouvel allié Israël sur lequel il compte pour renforcer ses capacités militaires face à son voisin, l’Algérie.
Maroc – Israël : le business se poursuit malgré la guerre à Gaza
Depuis la normalisation des relations entre Israël et le Maroc, les deux pays ont accéléré leur coopération dans le domaine militaire, avec la visite au royaume de plusieurs hauts gradés israéliens.
Du jamais vu entre un pays arabe et l’Etat hébreu. Ce rapprochement a été acté en octobre 2021 avec la signature d’un accord de coopération militaire entre le Maroc et Israël.
Cette coopération ne s’est pas arrêtée durant la guerre contre Gaza. Selon le journal français La Tribune, le Maroc a commandé à Israël la construction d’un satellite espion. Le royaume a choisi son nouvel allié au lieu de la France, avec qui il entretient des relations difficiles depuis la normalisation avec Israël.
Selon La Tribune, repris par YaBiladi, le Maroc a conclu un accord avec la société Israël Aerospace Industrie pour la fourniture d’un satellite espion qui va remplacer un autre engin qui a été fabriqué par Thalès et Airbus et qui est en orbite depuis 2018.
Les discussions entre le Maroc et Israël sur la construction de ce satellite ont commencé en mars 2022.
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