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La décision de Gaid Salah vue par la presse nationale

La décision de Gaid Salah vue par la presse nationale

Un signe qui ne trompe pas : la presse publique est unanime à soutenir l’initiative du général Gaid Salah. Après l’ENTV et l’APS, hier, c’est au tour d’El Moudjahid de lâcher le président Bouteflika.

Le quotidien, qui a défendu toutes les propositions du président, de la convocation du corps électoral au report de l’élection, salue aujourd’hui la décision de Gaid Salah, évoquant « Une réponse forte et juste ».

« Une telle option légale, consensuelle et fédératrice constitue une réponse forte et juste au mouvement citoyen qui s’exprime publiquement depuis plus d’un mois et qui exige un changement radical du système politique, avec le refus d’un cinquième mandat et la non-prolongation du quatrième. Il s’agit également d’une contribution majeure de l’Armée du peuple à la solution de la crise politique aiguë à laquelle notre pays est confronté aujourd’hui », s’enthousiasme le journal gouvernemental.

Pour El Watan, « l’armée s’implique dans la crise ». Le quotidien est optimiste : « L’armée, garante d’une sortie positive de la grave crise actuelle, c’est possible et même souhaité, du fait qu’elle pratiquement l’unique institution à rester debout, soudée et patriotique dans sa large composante », écrit-il. « Car l’armée ne se limite pas – et de loin- à son chef d’état-major : des centaines d’officiers, de grande qualité et disciplinés, composent la colonne vertébrale, secondés par des milliers de soldats très professionnels et aguerris stationnés au frontières et prêts à intervenir contre l’ennemi extérieur », poursuit le journal.

Liberté critique « La solution frelatée de Gaid Salah ». « L’implication de l’armée dans la destitution de Bouteflika satisfait certes une exigence populaire, mais ne constitue pas forcément un gage d’une transition pouvant mener vers un renouveau politique et encore moins à cette deuxième République tant attendue », écrit son éditorialiste.

Pour Le Quotidien d’Oran, « La grande muette vient de s’exprimer. Elle demande l’application de l’article 102 ». « Les graves déclarations de l’ex-SG du FLN Amar Saadani sur un prétendu «Etat profond» qui gère dans l’ombre le pays, ses compétences et ses richesses ont-elles été le détonateur de cette réaction tout à fait respectueuse de la Constitution et des lois de ce pays du vice-ministre de la Défense ? », s’interroge le journal.

El Khabar estime que « Le mouvement populaire a dépassé l’étape de la demande de l’article 102 ».

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