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La FAF réagit aux accusations de l’ex-international Hocine Achiou

La FAF réagit aux accusations de l’ex-international Hocine Achiou

La  FAF a réagi ce vendredi 22 février aux graves accusations de l’ancien international algérien Hocine Achiou.

L’ancien entraîneur-adjoint de l’équipe nationale des moins de 20 ans (U-20) a accusé ouvertement le président de la FAF Kheireddine Zetchi de « favoritisme » dans la sélection de certains joueurs de cette sélection.

« La FAF a été surprise et sincèrement déçue par la sortie médiatique de M. Hocine Achiou, ex-membre du staff technique de la sélection nationale des U20, sur un plateau d’une télévision privée. Cet ex-international, que la FAF a désigné comme adjoint afin de lui offrir l’occasion d’un plan de carrière dans le monde du coaching car convaincue qu’il possédait de réelles aptitudes a, malheureusement, déçu par son niveau lors de l’exercice de son métier d’adjoint et a vraisemblablement opté pour une autre voie, qu’il maîtrise mieux, celle du mensonge et des contre-vérités », a affirmé l’instance fédérale dans un communiqué publié sur son site officiel.

Dimanche, sur le plateau de l’émission « 100% Foot » de la chaîne El-Heddaf TV, l’ancien joueur vedette de l’USM Alger a accusé la FAF de favoritisme dans la sélection des joueurs : « Après notre élimination pour la CAN-2019 face au Ghana (mai 2018), il fallait logiquement promouvoir des éléments nés en 2001, en 2002, et les meilleurs nés en 2003. Nous avons tout préparé pour la poursuite de notre travail, mais nous avons été surpris par une autre liste de sélectionnés, qui ne nous a pas été communiquée, et comprenait également des joueurs nés en 1999 et en 2000. Ils ont même fait appel à des joueurs pistonnés et que nous avons nous-mêmes bloqués quand nous étions en poste. Il y a même un joueur, qui était blessé mais qui a été retenu tout de même pour un stage », a-t-il affirmé.

La FAF exige réparation    

Mais, la FAF dément en bloc. « (…) comment a-t-il osé une telle désinformation en affirmant qu’un sélectionneur l’aurait instruit, lui et pas quelqu’un d’autre, pour retenir un joueur au détriment d’autres afin qu’il puisse bénéficier du statut d’international ?

La FAF aurait aimé que M. Achiou aille au bout de ses déclarations en divulguant les noms du sélectionneur et du joueur ainsi que l’identité du père de ce dernier. Et le faire du temps où il était en poste, alors qu’il jouissait de la confiance de ses responsables et de tous les moyens de travail et de réussite.

Devant tant d’ingratitude et d’inélégance, la FAF dément non seulement les propos tenus par M. Achiou, mais se réserve le droit de recourir aux juridictions compétentes pour exiger réparation ».

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