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La JSK à nouveau dans une zone de fortes turbulences

La JSK à nouveau dans une zone de fortes turbulences

Rien ne va plus à la JSK. Près de deux mois après la destitution du président Mohand Cherif Hannachi le 7 août dernier, le club tangue, toujours sous l’effet des crises qui ne s’arrêtent pas.

La saison passée, le club le plus titré d’Algérie a failli être relégué en Ligue 2 et cette saison, les premiers résultats sont mitigés (deux victoires, deux nuls et une défaite). Ce n’est pas tant les résultats qui comptent, mais la manière de jouer qui ne rassure pas les fans des Canaris. L’espoir tenu suscité par la destitution du président Mohand Cherif Hannachi en août dernier s’est évaporé.

À nouveau, les  incertitudes planent sur l’avenir du club kabyle. Au lendemain de sa désignation à la tête du club, le 7 septembre dernier, le nouveau président, Hamid Sadmi, a déjà prévenu que la situation dont il a hérité à la JSK était difficile. Il a admis que le redressement du club était « un immense chantier qui nécessite du temps ». Un chantier gigantesque. Et la récente agression de l’entraîneur Mourad Rahmouni sur le parking du stade du 1er novembre a montré le vrai visage d’un club en perdition. L’ancien défenseur international a eu 5 jours d’incapacité de travail et a déposé une plainte contre son agresseur qui est un journaliste d’un quotidien sportif. Résultat : la JSK est sans entraîneur, cinq journées seulement après le début du championnat.

Le contrat de Rahmouni aurait été résilié, « à l’amiable », et l’intérim est assuré, selon des sources proches du club, par le DTS des jeunes catégories, Mounaîm Kherroubi. La direction du club kabyle tente de rassurer en affirmant qu’un nouvel entraîneur sera engagé, mais la situation financière du club est au rouge.

« Je vais m’entretenir avec Hamid Sadmi pour nous payer notre dû et envisager une séparation à l’amiable car je ne peux pas continuer à travailler dans un climat aussi hostile et dans le cas contraire, nous serons amenés à déposer nos dossiers, dès cette semaine,  auprès de la Commission de recours et de litiges pour faire valoir nos droits du fait que nous n’avons pas été payés depuis huit mois », a déclaré à ce titre, Rahmouni, à la presse, en révélant qu’il n’a pas reçu de salaire depuis huit mois « Il aura fallu attendre la veille de la rencontre avec le DRB Tadjenant pour que les joueurs et le staff technique reçoivent un salaire », selon une source proche du club, en précisant que « même à la résiliation du contrat, Rahmouni n’aura perçu que deux salaires et un chèque de garantie ».

Aux résultats mitigés sur le terrain et l’agression de Rahmouni s’ajoutent donc la situation financière difficile du club. Par ailleurs, pour couronner le tout, l »ancien président Hannachi ne lâche pas prise. Il a introduit en justice l’annulation du procès verbal de l’assemblée générale du 7 août dernier qui s’est soldée par sa destitution. L’affaire devait être jugée ce mercredi 4 octobre mais un délai a été demandé par l’avocat du club. L’affaire a ainsi été renvoyée au 25 octobre prochain.

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