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La LADDH dénonce la répression et l’arrestation d’étudiants à Alger

La LADDH dénonce la répression et l’arrestation d’étudiants à Alger

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) a dénoncé, dans un communiqué,  » la répression des étudiants ainsi que l’arrestation de certains d’entre eux », lors de leur manifestation contre le pouvoir, ce mardi 9 avril à Alger.

« La répression de nos étudiants, de nos enfants comme hier de nos chômeurs, de nos harragas, de nos médecins résidents pour avoir exercé pacifiquement leurs droits constitutionnels et naturels est une insulte à l’intelligence de l’ensemble du peuple algérien sorti par millions dans les rues pour dire non à la répression des libertés non à la hogra et non au système autoritaire », a dénoncé la ligue dans un communiqué ce mardi soir.

La Laddh qui « condamne fortement » cette répression et « exige la libération de tous les étudiants arrêtés », affirme que « l’État doit commencer par le respect de l’exercice de libertés, de toutes les libertés », et appelle « à la vigilance et à la mobilisation populaire pour imposer une deuxième république respectueuse des droits fondamentaux des Algériennes et Algériens ».

Ce mardi, la septième marche hebdomadaire des étudiants contre le pouvoir a été, pour la première fois réprimée par la police à Alger. Les forces de l’ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes, de canons à eau et, pour la première fois, de « canons à son » assourdissant, pour disperser les manifestants au niveau de la capitale.

Plusieurs interpellations de manifestants pacifiques ont été effectuées par la police. Azeddine Médahi, étudiant interpellé dans la matinée a été le dernier à être libéré, peu après 21 heures, selon ses camarades joints par TSA.

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