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« La période de transition d’aujourd’hui est radicalement différente de celle de 1992 », selon le PLJ

« La période de transition d’aujourd’hui est radicalement différente de celle de 1992 », selon le PLJ

Le Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) estime, dans une déclaration rendue publique ce samedi 1 juin, que la réussite du dialogue politique dépend du départ des « symboles du régime ».

Le parti dirigé par Mohamed Said souligne que les manifestants des marches du 15e vendredi ont exigé le départ de Bensalah et Bedoui. Il salue l’attachement du chef d’état-major de l’ANP Ahmed Gaid Salah au dialogue « comme unique voie pour la sortie de crise actuelle » en vue d’arriver « à un consensus et à une solution » avec la nécessité de tenir les élections présidentielles « dans les plus brefs délais ».

La difficulté de suivre « le choix constitutionnel » a créé, selon le PLJ, une situation non prévue dans la Constitution dont le traitement exige « des efforts constitutionnels et politiques ».

« Cette situation (NDLR : refus de la présidentielle du 4 juillet 2019 et absence de candidats de poids) impose d’aller vers une période de transition pour trouver une solution à condition qu’elle soit limitée dans le temps et qu’elle soit le résultat d’une entente entre l’autorité de fait et les partenaires politiques et sociaux ainsi que les représentants du hirak », détaille le parti de Mohamed Said.

« La période de transition est inévitable »

L’objectif de la période de transition doit, selon le PLJ, se limiter à la recherche des meilleures conditions pour combler le vide à la présidence de la République. « Une personnalité nationale consensuelle aura à gérer le dialogue après entente entre toutes les parties sur sa forme, son contenu, ses objectifs et ses mécanismes », note-t-il.

Le PLJ rappelle que des personnalités politiques, religieuses et révolutionnaires de haut rang approuvent aujourd’hui la période de transition « qui est radicalement différente de celle de 1992 après l’arrêt du processus électoral ». « À l’époque, le peuple était divisé en raison des tiraillements idéologiques alors qu’aujourd’hui le peuple est uni avec toutes ses composantes ayant des objectifs précis et sans coloration idéologique. Quelle que soit l’appellation qu’on lui donne, la période de transition est inévitable car elle nous fera éviter les erreurs de précipitation compte tenu de l’importance du poste du président de la République dans la Constitution et de l’ampleur des travaux qu’il faut effectuer sur les plans législatifs et réglementaires », précise le parti.

D’après le PLJ, la période de transition prépare les conditions d’honnêteté et de transparence pour l’élection du président de la République. Un président qui ouvrira après les chantiers des « réformes politiques et économiques profondes » en vue de la construction d’un système démocratique, « bâti sur l’équité et l’égalité dans un cadre de liberté et de stabilité ».

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