Sauf surprise, l’avocat, Me Salah Dabouz, devrait se retirer de la présidence de la ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH, une des ailes) lors de son prochain Conseil national, prévu dans quinze jours, a-t-on appris dans l’entourage de cette ONG.
Arrivé à la tête de la ligue en 2013 pour un mandat de quatre ans, l’avocat ne serait pas chaud à l’idée de postuler à un nouveau bail, selon ces sources. Cette décision devait être entérinée ce vendredi à l’occasion de la tenue d’un Conseil national, mais faute de quorum requis (sept membres seulement étaient présents sur 39), elle a été reportée à la prochaine session.
En plus d’être partisan de l’institution d’un seul mandat, Me Salah Dabouz jugerait que les « conditions pour l’exercice ne sont réunis ni à l’intérieur, ni à l’extérieur de la ligue », d’après les mêmes sources. Salah Dabouz est connu notamment pour avoir défendu les détenus de Ghardaia et la minorité Ahmadi.