La hausse du prix du lait en sachet  »n’est pas à l’ordre du jour » et reste à 25 dinars, a indiqué ce lundi 25 février Mourad Alim, Directeur Général de l’office national interprofessionnel du lait (ONIL) à la radio chaîne 3.

 »Nous avons besoin de 200.000 têtes bovines, qui produiraient autour de 20 litres par jour par vache, et donc une moyenne de 6000 L/an pour atteindre nos besoins en lait», a précisé le DG de l’ONIL, en soulignant que cet objectif est  »tout à fait faisable à moyen terme. On pourrait régler le problème de l’importation de la facture de lait. »

Par les chiffres, il a affirmé que l’Algérie importe « près de 600 millions de dollars » de poudre de lait par an, contre « 400 millions de dollars », il y a trois ans.

L’ONIL est le seul importateur public de poudre lait.  »Nous importons une moyenne de 200.000 tonnes de poudre de lait par an », a-t-il ajouté.

La facture globale des importations de la poudre de lait grimpe annuellement autour de 1,3 milliard de dollars, a estimé M. Alim, qui ajoute que  »60% des importations de poudre de lait sont entre les mains du secteur privé. »

Il a par contre expliqué qu’il était impossible actuellement de conditionner et vendre le lait vendu à 25 DA importée en brique. « Une brique de Tetrapak revient à 24 dinars » », a-t-il précisé.

 »On ne peut la mettre rapidement sur le marché, car si on venait à rajouter la boite de Tetrapak, qui coûte au bas mot 24 DA, quel sera le prix du sachet de lait? »

 »Actuellement, nous produisons 70% de nos besoins », a-t-il affirmé. L’Algérie compte 200.000 producteurs laitiers et plus de 970.000 vaches laitières. La production nationale de lait s’est établie à 3,52 milliards de litres dont plus de 2,58