Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum a insisté ce dimanche sur la nécessité d’un « consensus national » autour de la politique étrangère de l’Algérie. « Si nous voulons défendre notre pays, il y a deux domaines où il faut un consensus national : la politique étrangère et la défense. Ce sont des domaines réservés du président de la république, et ce qui est en cours à 90% dans le monde », a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, lors d’une rencontre à l’APN, rapporte la Radio nationale.

« Nous pouvons ne pas être d’accord, comme cela s’est produit avec la loi de finances, et cela est normal et reflète la démocratie dans le pays. Mais il est souhaitable, en ce qui concerne la politique étrangère et la défense nationale, et il faut que tous les Algériens ou du moins une grande partie, leurs représentants et le gouvernement expriment une même position et suivent le même chemin », a-t-il soutenu.

M. Boukadoum a expliqué que la politique étrangère s’articule autour du triptyque : « Souveraineté, sécurité et développement ». Elle vise, selon lui, à « garantir la défense des intérêts suprêmes de la Nation, la préservation de la sécurité nationale, l’indépendance de la décision souveraine et l’optimisation des opportunités de partenariat et de coopération au service du développement ».

Il a rappelé les principes de la diplomatie algérienne à savoir « le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires internes des pays, le respect des règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien des causes justes ».