L’Algérie a décidé d’autoriser l’importation des viandes rouges et blanches pour approvisionner le marché national en ces produits.
Face à la hausse des prix des viandes et aux difficultés des éleveurs locaux, le gouvernement a pris la décision d’ouvrir le marché aux produits importés.
Selon des notes publiées sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a informé les opérateurs économiques qu’ils sont autorisés à importer les viandes blanches congelées.
Les importateurs intéressés peuvent déposer leurs demandes via un site Internet dédié du 10 septembre au 20 septembre. Les importateurs doivent présenter un programme annuel d’importation, ce qui signifie que l’opération n’est pas ponctuelle.
Outre les viandes blanches, l’Algérie autorise aussi l’importation des viandes bovines fraîches, réfrigérées et emballées sous vide. Les importateurs peuvent aussi importer de la viande ovine fraîche, réfrigérée et congelée.
L’opération d’importation des viandes est ouverte à tous les opérateurs publics et privés.
Le retour de l’Algérie à l’importation des viandes blanches et rouges survient dans un contexte difficile pour les filières avicole, bovine et ovine locales qui ont été durement touchées par la sécheresse, la canicule et la hausse des prix des aliments de bétail sur le marché mondial.
Avant le dernier Ramadan et pour faire face à la hausse des prix des viandes rouges, le gouvernement avait autorisé l’importation de la viande rouge, mais l’opération n’a pas connu le succès attendu.
En dépit des quantités de viandes importées par l’Algérienne des viandes rouges, les prix sont restés élevés sur le marché. Le prix de la viande importée avait été fixé à 1.200 kg contre plus de 2.000 dinars pour la viande locale.