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L’Algérie interdit l’importation de nouveaux produits

L’Algérie interdit l’importation de nouveaux produits

Via Adobe Stock
Importations

La liste des produits interdits à l’importation par l’Algérie continue de s’allonger. Cette fois, les restrictions touchent certains produits sidérurgiques.

Selon une note de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) qui a été publiée sur les réseaux sociaux, l’Algérie a décidé de ne plus importer de nombreux produits issus de la transformation de l’acier.

Le ministère du Commerce et de la promotion des exportations a demandé dans une note adressée aux banques via l’Abef ne plus domicilier les opérations d’importations de certains produits sidérurgiques destinés à la revente en l’état ou à la transformation.

La décision a été prise le 1er octobre. Pour les opérations d’importations des produits concernés frappés d’interdiction qui ont été instruites avant la décision d’interdiction, elles ne sont pas concernées par la note du ministère du Commerce et de la promotion des exportations.

L’Algérie interdit l’importation de plusieurs produits sidérurgiques

En tout, 16 positions douanières sont concernées par l’interdiction d’importation des produits sidérurgiques. Parmi les produits que l’Algérie a décidé de ne plus importer figurent les fils machine ou autres aciers alliés, les palplanches en fer ou en acier, appareils d’arrosage y les stations d’irrigation…

Cette décision survient alors que l’Algérie cherche à développer son industrie sidérurgique, avec le lancement de l’exploitation du gisement géant de minerai de fer de Gara Djebilet à Tindouf (sud-ouest de l’Algérie) qui est destiné à alimenter en partie les usines algériennes de fabrication et transformation de l’acier : complexe El Hadjar (Annaba), Tosyali à Oran et le complexe algéro-qatari de Bellara (Jijel).

Le géant Tosyali, qui a multiplié ces dernières années les investissements dans le pays, a annoncé le 24 septembre dernier, sa deuxième usine Direct Reduced Iron (DRI) qui fonctionne avec de l’hydrogène et du gaz naturel pour réduire son empreinte carbone. D’une capacité de cinq millions de tonnes par an, cette usine est la plus grande d’Afrique et du bassin méditerranéen, selon Tosyali Algérie.

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