Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a affirmé, jeudi soir, que l’Algérie avait les moyens et ressources nécessaires pour dépasser la crise pétrolière mondiale et son incidence sur son économie. Il a également assuré que la chute des prix du pétrole, récemment, n’a pas impacté l’activité de Sonatrach.
Invité au JT de 20h de l’ENTV, M. Arkab a précisé au sujet de « tout ce qui se dit sur les coûts de production du brut algérien (Sahara Blend) et la capacité de l’Algérie à faire face à la crise du pétrole » que « l’Algérie possède les ressources et les moyens suffisants pour s’en sortir ».
« Il y a deux jours, le prix du brut algérien s’est situé entre 12 et 14 dollars lebaril avant de grimper à 20 dollars », a souligné le ministre, dont les propos ont été traduits par l’agence officielle. Il a révélé que « le coût moyen de production du brut algérien est de 14 dollars le baril et que l’essentiel de la production se fait dans les champs de Hassi Messaoud où il revient à 5 dollars à peine ».
Et d’ajouter : la baisse récente des cours du pétrole « n’a pas impacté la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, qui poursuit ses activités normalement ».
Evoquant le choix du non recours à l’endettement extérieur au moment au Sonatrach a mis en place un plan d’action pour dépasser la crise, Arkab a assuré que « toutes ces mesures ajoutées aux ressources disponibles nous permettent d’être à l’aise pour traverser cette crise ».
S’agissant des perspectives du marché mondial du pétrole, Arkab s’est dit optimiste quant à un retour à l’équilibre à travers l’amélioration progressive de la demande, à partir de mai ou juin prochains.
Après un début de semaine chaotique, les cours du pétrole ont commencé à se redresser dès vendredi, dans le sillage de nouvelles tensions entre les Etats-Unis et l’Iran. Ce vendredi matin, le Brent, référence pour le pétrole algérien, se négocie autour de 22 dollars le baril.